A partir du 11 septembre 2004, date officielle fixée pour la rentrée scolaire 2004-2005, 132 408 élèves du primaire, moyen et secondaire seront appelés à entamer leur retour sur les bancs des classes. Plus de 10 500 nouveaux inscrits découvriront pour la première fois le lieu où ils seront appelés pour maîtriser le savoir. Depuis quelques jours, le siège de la direction de l'éducation de la wilaya s'est transformé en une ruche. A partir de 8 h et jusque tard de l'après-midi, se bousculent plusieurs dizaines d'enseignants et membres de l'encadrement administratif de cette institution qui compte un effectif de 9106 cadres et agents. Sur les 305 établissements en activité sur l'ensemble du territoire de la wilaya, 2 CEM à la cité Safsaf et à Sidi Amar réceptionnés incessamment seront opérationnels dès le 1er jour de la rentrée. Outre ces 2 acquis, la direction de l'éducation a renforcé les capacités d'accueil de plusieurs lycées. Il s'agit notamment de 6 classes au lycée Abou Marouane et de différentes infrastructures d'accompagnement telles que celles destinées à la demi-pension des établissements à El Hadjar, Sidi Amar, Oued El Aneb et El Bouni. Et si la commune de Sidi Amar s'est enrichie d'une nouvelle école à la cité El Gantra, d'autres ont vu leurs établissements du primaire dotés de cantines. Les 69 577 élèves du primaires qui iront rejoindre, à partir du 11 septembre, les 212 établissements scolaires dans 2358 groupes de classes, ne seront pas à l'étroit. C'est ce qu'a indiqué un des responsable du service pédagogique qui a affirmé : « Contrairement aux précédentes années, où nous éprouvions beaucoup de difficultés à respecter un certain équilibre dans le nombre d'élèves par classe, l'année 2004-2005 sera meilleure puisque nous envisageons de ne pas dépasser le nombre de 30 dans le cycle primaire et 35 dans le moyen. Nous pouvons affirmer qu'il n'existe pas de problèmes majeurs et que la rentrée se passera dans de bonnes conditions y compris dans le secondaire et le technique. » Les enfants atteints de maladie et contraints à l'hospitalisation ou à garder le lit n'ont pas été oubliés dans la politique de la direction de l'éducation qui a prévu à leur intention un cycle d'éducation adapté à leur situation. C'est dans ce cadre qu'il a été dégagé 12 groupes sur les 124 existants pour l'éducation adaptée et un autre pour les élèves hospitalisés du primaire. Quant aux 10 943 heureux lauréats au BEF, ils iront rejoindre les 28 795 camarades du cycle moyen qui seront présents dans 64 établissements. Les élèves du secondaire au nombre de 23 090 n'auront aucune difficulté à gagner les 29 établissements dont 6 pour le technique ayant fait pour la plupart l'objet de réfection ou de ravalement de leurs façades. « En tant qu'enseignant, je suis satisfait des efforts consentis pour la mise à disposition d'un grand nombre de salles de cours. Ce qui est très bénéfique au plan pédagogique. Le problème réside au niveau de cette tendance au laisser-aller dans l'habillement des élèves devant et à l'intérieur de leur établissement scolaire. Partout dans le monde, une seule couleur du tablier est imposée à tous les élèves. Chez nous, non seulement ce sont des centaines de couleurs, mais les chefs d'établissement ne réagissent pas à la vue de ces tabliers dont on coupe les manches ou sales », argumente un enseignant en instance d'affectation interrogé devant le siège de sa direction. Dispositions également prises en matière de financement des différentes opérations à destination des populations scolaires. Il en est ainsi des 16 825 élèves issus de familles démunies dans le besoin d'affaires scolaires pour lesquels il est prévu une enveloppe financière de 3 990 000,28 DA alors que 13 000 autres de leurs camarades bénéficieront de 2 667 929,72 DA pour accéder gratuitement aux livres scolaires. Quant à la prime de scolarité, elle touchera 51 000 familles.