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Ouadah et ses prismes réducteurs
Retour sur les déclarations du wali au forum d'An Nasr
Publié dans El Watan le 18 - 11 - 2014

L'Etat s‘est réveillé pour sauver la wilaya, mais l'entreprise gigantesque semble piégée par l'incompétence des intervenants et le tsunami de la prédation.
Décidemment, c'est une chose ardue que de comprendre Constantine et les constantinois. Le cas de Hocine Ouadah, notre wali en poste depuis deux ans, est édifiant à ce sujet. En dépit de son expérience et sa longue carrière en tant que wali, Ouadah a fait preuve jeudi dernier, de difficultés à saisir ce que veulent les constantinois. «Je n'ai jamais vu de telles réactions», s'est-il étonné, en évoquant des résistances des citoyens, face aux chantiers de l'évènement «Constantine capitale 2015 de la culture arabe».
La wilaya a bénéficié d'une manne de 256 milliards de dinars (hors programmes de logements) et c'est une chance inouïe, alors pourquoi se plaindre ? sest-il-interrogé. «Les habitants doivent s'adapter aux chantiers de préparation de la manifestation de 2015, parce que tout ce qui est fait est dans leur intérêt». Mais sait-il au moins que les habitants sont fatigués parce que leur ville est sens dessus-dessous depuis le début des travaux du Tramway en 2006 et sans discontinuité ?
Ces résistance – il n'y en a pas des masses en vérité - relayées par la presse, semblent agacer le chef de l'exécutif local. En décodé, il aurait préféré de la reconnaissance et des applaudissements à la place des critiques et l'insatisfaction. C'est notre wali. Invité jeudi au forum du journal An Nasr, Ouadah s'est étalé longuement sur les exploits de l'exécutif en s'attribuant presque la note complète.
On l'attendait direct et rassurant, nous avons découvert un commis d'Etat qui sait éluder les questions et user du laïus et des lapalissades pour noyer le poisson et flouer davantage l'opinion locale. Bref, l'homme a laissé les journalistes sur leur faim. Pour lui, si quelque chose ne va pas, c'est la faute aux autres. Si la circulation routière est congestionnée au centre-ville, c'est parce que les gens ont recours à leurs voitures un peu trop. Si la délinquance et la guerre des gangs se sont emparés de nos quartiers, c'est la faute aux parents et à l'école.
Et si l'hygiène et le cadre de vie sont déficitaires, c'est parce que les assemblées locales n'ont pas joué leurs rôles. Sur ce point au moins, il a raison. «Les infrastructures et les programmes réalisés sont la preuve que les hommes ont bossé», a-t-il insisté pour encenser son équipe. Mais sait-il seulement que l'indice du bonheur des citoyens n'est pas calculé en prenant en compte uniquement la disponibilité des infrastructures ? La qualité de vie des constantinois demeure pénible, en dépit du développement par l'infrastructure.
De nombreux chercheurs universitaires ont mis le doigt sur des causes situées ailleurs. Ce qui fait jaser la population n'est pas simples jérémiades d'enfants gâtés. La wilaya a été sciemment délaissée pendant des décennies jusqu'à toucher le fond de la clochardisation. Et quand l'Etat s‘est réveillé pour faire du sauvetage, l'entreprise gigantesque semble piégée par l'incompétence des intervenants et le tsunami de la prédation. Les constantinois ne sont pas des enfants pour croire aux contes de fée.


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