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L'équipe médicale indignée
Malaise à l'EHS Kasdi Merbah de Tixeraïne
Publié dans El Watan le 23 - 11 - 2014

Un vent de révolte secoue depuis quelques jours l'établissement hospitalier spécialisé (EHS) en rééducation fonctionnelle Kasdi Merbah de Tixeraine (Alger).
La situation conflictuelle qui oppose l'équipe médicale (hospitalo-universitaire et santé publique) à la direction générale de l'établissement provoque un climat de tension qui n'est pas sans conséquences sur la prise en charge des patients. L'origine du conflit remonte à quelques mois, lorsque la direction a décidé de mettre en place un système de contrôle de présence des médecins à travers une liste, au même titre que les paramédicaux et les agents d'entretien.
L'indignation est à son comble : «Un médecin hospitalo-universitaire ne peut pas rester toute la journée dans son bureau. Nous sommes appelés à être à l'université, à la bibliothèque et dans le service, bien sûr. Avant cette mesure, qui a pu consulter, soigner et suivre les près de 4500 nouveaux patients, toutes pathologies confondues, sans compter les patients hospitalisés et assurer les contrôles si ce n'est cette même équipe médicale et paramédicale avec des moyens dérisoires et un effectif réduit ?» Une décision qui a poussé l'équipe médicale à observer une journée de protestation, le mois dernier, sans grand résultat.
L'administration a campé sur sa décision malgré tous les écrits dont elle a été destinataire. «Nous jugeons cette façon de faire méprisante et humiliante. Nous rappelons que nos activités hospitalières et pédagogiques nous amènent le plus souvent à une présence continue à nos postes de travail sans pause. De plus, dans aucune autre structure hospitalière, les médecins ne sont tenus de pointer», lit-on dans la correspondance adressée au directeur de l'établissement. Lequel a fini par convoquer une réunion avec le collectif des médecins, mais qui aurait, selon eux, tourné mal lorsque les médecins ont proposé de placer directement sous l'autorité des chefs d'unité qui rendront compte au chef de service, le responsable hiérarchique direct, le contrôle de présence et de l'activité du corps médical des différentes unités, conformément à la loi du 4 mai 2008.
C'est ainsi que le collectif, soutenu par les syndicats respectifs, a décidé de saisir par écrit le ministre de la Santé pour lui demander d'user de son autorité afin de mettre un terme à cette situation. «La rencontre, qui devait être une occasion de concertation et de communication, a été déviée de son objectif pour être transformée en tribune pour invectiver le corps médical, tenu pour unique responsable de l'état de déliquescence dans lequel se trouve l'hôpital. Emporté par la colère, le directeur a tenu des propos insultants, outrageants et diffamatoires qui ne peuvent être passés sous silence.»
Le Syndicat des hospitalo-universitaires chercheurs (Snechu) a, de son côté, rejeté cette manière de faire. Pour le président du Snechu, le professeur Djidjli, il est hors de question de faire appliquer ce pointage à un médecin, quel que soit son rang. «Ce pointage ne se fait dans aucun pays au monde. Le médecin n'est pas assujetti à des horaires, mais cela ne veut pas dire que nous sommes pour l'absentéisme», a-t-il précisé.
Interrogé à ce propos, le directeur de l'établissement, M. Hamoumou estime avoir engagé une démarche réglementaire afin d'imposer la présence de tous : personnel médical, paramédical et agents d'entretien. «Il m'a été donné d'observer un certain nombre d'anomalies qui entravent le bon fonctionnement des services aux malades, des absences non signalées, des abandons de poste, etc. J'ai donc instauré un contrôle de présence pour tout le monde. Je ne vois aucun mal que les médecins émargent sur la même liste que les autres travailleurs. Mais il se trouve que cela les gêne. J'ai répondu à leur demande et, désormais l'émargement du personnel médical se fera auprès des chefs d'unité, et pour le personnel dépendant des différentes sous-directions, l'émargement se fera auprès des directeurs adjoints. Mais le principe du pointage reste indiscutable», a-t-il déclaré, tout en précisant qu'il a toujours été à l'écoute et en attente de propositions pour l'amélioration des conditions de travail et des courriers en attestent.
«Le dernier en date est la convocation pour la programmation de la réunion du conseil médical pour lequel nous n'avons eu aucune réponse du chef de service, malgré le dernier rappel en date du 11 novembre 2014» a-t-il souligné. Quant à la dernière réunion jugée «offensante», M. Hamoumou affirme avoir parlé à cœur ouvert avec l'équipe médicale, dans un total respect. Il signale que son bureau est toujours ouvert à tous et qu'il est prêt au dialogue.


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