Les infrastructures universitaires sont réparties de façon déséquilibrée au niveau de la capitale », assurent des sources proches de la wilaya d'Alger en affirmant que les universités ainsi que différentes structures universitaires se trouvent au niveau de 17 communes seulement sur les 57 que compte la capitale. Ce déséquilibre n'a pas été sans conséquences sur la gestion des structures universitaires. « De nombreux étudiants habitant la capitale auraient pu éviter de faire de grands déplacements si les instituts universitaires avaient été réalisés de façon plus équilibrée », précisent nos sources. Il semble également que la question du déséquilibre ne se pose pas uniquement au niveau local. « Alger, qui compte le plus grand nombre d'instituts universitaires, a attiré de nombreux étudiants venant des quatre coins du pays, ce qui a généré un certain nombre de difficultés liées aux conditions d'accueil au niveau de la capitale. » En matière de capacité d'accueil justement, les infrastructures universitaires se trouvant dans la capitale sont manifestement loin des normes requises. Celles-ci parlent de 13 m2 pour chaque étudiant, au moment où la réalité algérienne est toute autre. On nous informe, par ailleurs, que depuis l'indépendance plus de deux millions de personnes, originaires de différentes régions du pays, ont fait leurs études à Alger.