Le P/APC de la commune de Médéa vient de démissionner en plein milieu de son mandat. Sa démission a été acceptée par la tutelle administrative de l'APC. Le poste du premier magistrat de la ville est donc vacant, attisant les convoitises d'autres membres potentiels qui se disputent déjà le fauteuil du maire pour les trois années restantes. Les alliances, faites lors de l'installation entre les différentes formations politiques, n'ont pas pu tenir longtemps devant la léthargie et les divergences de l'exécutif «mal élu», qui n'avait pas les coudées franches. Des soubresauts avaient empêché pendant plusieurs mois la formation de commissions communales prévues par le code communal, créant ainsi un vide structurel au sein de l'Assemblée. Aucune stratégie de développement local sérieuse n'a été envisagée, donnant naissance à l'émergence de groupes d'intérêts et de pressions. Cette situation a plongé l'APC dans l'incertitude, en faisant planer en permanence le spectre du désordre et du blocage dans la gestion de la cité. Des projets restent dans l'attente d'êtres lancés ou achevés, pénalisant ainsi la population. C'est cette situation qui aurait poussé le désormais ex-P/APC de Médéa à jeter l'éponge.