Divergences, calculs politiques, int�r�ts partisans ou personnels, fonctions avantageuses convoit�es par les uns et les autres ont fait que l�APC de Annaba n�a jamais vraiment connu de stabilit� et est toujours sujette � des secousses qui risquent de d�boucher� sur un �blocage�. En effet, cette fois, on a sorti le grand jeu et on est d�cid� � aller jusqu�au bout puisque 14 membres sur les 19 que compte le groupe FLN dont est issu le P/APC ont gel� leurs activit�s � partir du 1er octobre, d�cision prise au si�ge de la mouhafadha lors d�une r�union � laquelle le maire n�avait pas jug� utile d�assister. Les diff�rentes tentatives de retrait de confiance que ces membres avaient initi�es par le pass� avaient toutes fait chou blanc, l�adversaire politique, en l�occurrence El-Islah, n��tant pas novice en mati�re de politique locale, avait toujours su tirer profit des dissensions et querelles internes des autres partis en soutenant les uns contre les autres, en alimentant les conflits et en attisant les diff�rends. Aujourd�hui, soutenu par ce dernier parti et par d�autres membres de sa formation qui lui sont rest�s fid�les, le maire continue � avoir les coud�es franches, assur� d�une majorit� confortable qui lui permet d�appliquer sa politique de gestion de la commune comme il l�entend. L��tat actuel de cette derni�re n�est, pour ainsi dire, pas � envier. Des finances trop insuffisantes, une d�gradation inqui�tante de l�environnement, un �clairage public d�faillant, des inondations � r�p�tition, des effondrements de b�tisses quasi quotidiens surtout en p�riode hivernale et une salet� ambiante ont transform� La Coquette en un d�potoir.