- Libye Sept personnes, dont cinq travailleurs étrangers, ont été tuées et 25 autres blessées hier dans des raids aériens sur la ville côtière de Zouara dans l'ouest libyen, menés par des forces pro-gouvernementales. L'avion, responsable de ces raids, a bien décollé de la base d'Al Woutia, dans l'ouest libyen, qui est sous le contrôle des factions de Zenten (170 km au sud-ouest de Tripoli) loyales au gouvernement d'Abdallah Al Theni. Zouara ainsi que les autres villes amazighes de l'Ouest libyen soutiennent Fajr Libya, une coalition hétéroclite de milices qui s'étaient emparées, cet été, de la capitale après en avoir chassé les milices rivales de Zenten. - Kenya Le président kényan Uhuru Kenyatta a annoncé, hier, le limogeage de son ministre de l'Intérieur et la mise à la retraite anticipée du chef de la police, quelques heures après une nouvelle attaque sanglante des islamistes somaliens shebab dans le nord-est du pays qui a fait 36 morts et plusieurs dizaines de blessés. Dans une adresse télévisée à la nation, le chef de l'Etat a annoncé le remplacement du ministre de l'Intérieur, Joseph Ole Lenku, sur la sellette depuis plusieurs mois, et ajouté avoir «accepté la demande de retraite» de l'inspecteur général de la police, David Kimaiyo. Le Kenya va «intensifier» sa «guerre» contre les shebab somaliens, a indiqué à l'occasion le président Kenyatta. - Liban L'armée libanaise a arrêté une femme et l'un des fils du chef du groupe Etat islamique, Abou Bakr Al Baghdadi, près de la frontière avec la Syrie il y a dix jours, a affirmé hier une source militaire. «Une des femmes de Baghdadi est détenue avec son fils au centre des services de renseignements militaires de Yarzé (près de Beyrouth) après avoir été arrêtée avec une carte d'identité falsifiée. Elle doit être interrogée», a déclaré cette source. «Cette jeune femme de nationalité syrienne a été arrêtée par les services de renseignements militaires alors qu'elle voyageait avec son fils, âgé de 8 ou 9 ans, près d'Arsal il y a dix jours», a indiqué cette source. «Il s'agit de sa seconde femme», a encore indiqué la source. - Egypte Le procureur général égyptien a décidé d'interjeter l'appel de l'abandon de l'accusation de complicité de meurtre qui pesait contre l'ex-président Hosni Moubarak pour la mort de manifestants durant la révolte de 2011, qui l'a chassé du pouvoir, a annoncé hier le parquet. L'ancien Président était jugé pour son rôle dans la répression des manifestations monstres de janvier-février 2011 ayant mis fin à ses 30 années au pouvoir, et au cours desquelles plus de 846 personnes ont été tuées. La Cour de cassation, la plus haute juridiction dans le droit pénal en Egypte, peut maintenant soit confirmer le verdict de samedi ou l'annuler. En cas d'annulation, elle devra elle-même examiner cette affaire, selon la législation égyptienne.