Une Symbol de catégorie inférieure sera proposée à la vente par Renault Algérie Production (RAP) pour répondre à la demande des clients, selon Bernard Sonilhac, PDG de l'entreprise, qui s'est exprimé hier en marge du Salon Autowest 2014 qui se tient à Oran jusqu'au 20 décembre. Le modèle actuel, baptisé Extrême, sera donc élargi à des versions comportant moins d'options et qui seront proposées à des prix inférieurs à ceux pratiqués actuellement, c'est-à-dire 1,32 et 1,28 million de dinars. Le modèle moins équipé, qui sera monté dès 2015, sera vendu à environ 1,19 million de dinars. Pour le PDG de RAP, ce sont les autorités algériennes qui ont demandé que le modèle de lancement de la voiture montée en Algérie comporte le maximum d'options et de confort. Mais tout cela a un coût et c'est ce qu'ont remarqué les clients potentiels qui ont critiqué le prix pratiqué, jugé excessif pour une production locale comparée au même modèle importé. La nouveauté, concernant l'introduction du GPS, n'a finalement pas autant séduit car considéré comme un accessoire inutile en l'état actuel des villes algériennes. Bernard Sonilhac s'est gardé de communiquer des chiffres ou des statistiques concernant le nombre de commandes enregistrées et restant à satisfaire. L'usine Renault de Oued Tlélat monte trois véhicules par jour actuellement, mais la cadence est appelée à augmenter rapidement pour atteindre 100 unités/jour dès le printemps prochain. RAP, qui s'est fixé comme objectif de monter 25 000 voitures par an dans un premier temps, pense déjà à la création d'un réseau efficace de sous-traitance. Des contrats ont été signés avec deux entreprises seulement, l'une pour la fabrication de pièces en plastique (Joktal) et l'autre pour la fourniture de sièges (Martal) avec des partenaires turcs. Un troisième accord est en phase d'étude avec un sous-traitant qui fournira des faisceaux de câbles. A moyen terme, avec l'aménagement d'ateliers de peinture et de tôlerie, la production passera à 75 000 unités par an.