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Virée d'un coiffeur New-Yorkais au bled
Tipaza à l'heure de la mode
Publié dans El Watan le 10 - 08 - 2006

Zahir voulait enrichir ses connaissances et s'était aussitôt inscrit avec le groupe Wella en 1989 pour une formation d'une année. Avec son diplôme, le jeune Ziani trouve un job dans un salon de coiffure qui se trouvait dans un grand centre commercial, situé entre Aix-en-Provence et Marseille (France).
En 1993, Zahir ouvre alors son salon de coiffure à Marseille. Ambitieux et prêt à se sacrifier afin de côtoyer le monde du show-business, le coiffeur de Marseille, au bout de 5 années d'activité, décide de rejoindre Paris et vend tous ses biens à Marseille. Il est recruté par le Groupe Dessange pour une durée de 2 années. L'activité et le contact avec ses clients lui ont permis d'enrichir ses contacts et de susciter beaucoup de volonté pour atteindre d'autres objectifs. Vers la fin de 1999, Zahir change d'employeur pour se retrouver aux côtés du célèbre Alexandre Zouari. Ce dernier dispose presque d'un empire, puisqu'il possède des salons de coiffure à Paris, Dubaï, Qatar et dans plusieurs villes du Japon. Alexandre Zouari dispensait des formations en coiffure au Japon et dans certaines villes du monde. Zahir faisait partie du groupe restreint de formateurs du célèbre Alexandre Zouari, par conséquent, il voyageait à travers certains pays du globe. Le bail qui liait Zahir à Alexandre s'achève au mois d'août 2004. Un autre célèbre coiffeur au pays de l'Oncle Sam, Frédérique Fekkay, un Américain d'origine algérienne, fait une offre d'emploi à Zahir. Celui-ci saisit sans hésiter l'occasion pour rejoindre cet autre empire, d'autant plus que Fekkay Frédérique bénéficie d'une grande notoriété aux USA. Il est très connu et le plus populaire à New York, en particulier sur la place de Manhattan d'une part et il est le propriétaire d'une compagnie de produits de coiffure et de beauté d'autre part. Les produits de Frédérique Fekkay sont introduits également dans les pays européens et sont très demandés en Chine. En matière de coût, Zahir nous informe que le prix d'une coiffure est de 150 $. Il fait passer 15 à 20 clients quotidiennement. Il consacre pour chaque client (e) 40 mn. Un brushing coûte 80 $. Notre interlocuteur ne trouve pas intéressant financièrement, lorsque la majorité des clients lui commandent le brushing uniquement. « L'important pour moi, nous dit-il, c'est d'abord d'apprendre le métier et son environnement, se faire un nom et fidéliser surtout une clientèle. Aujourd'hui, j'ai ma propre clientèle. Les commandes se font par Internet. Mon programme de travail dépend de ces commandes. Mais au USA, ce que je trouve un peu anormal, c'est que plus on fait payer chère la coiffure, plus on est reconnus », ajoute-t-il. Le coût d'une coiffure pour une mariée a atteint 1500 $. « Au USA, les femmes se lavent les cheveux tous les jours, donc elles sollicitent le coiffeur à chaque fois. Vous comprenez pourquoi le secteur de la coiffure attire les investisseurs », enchaîne-t-il. Zahir a participé à plusieurs sortes de coiffure, dans les studios, dans les défilés de mode, dans les salons et dans les tournages de films. Il avait eu l'occasion de coiffer certaines stars des chaînes de télévision françaises, des artistes de cinéma et des femmes des hommes politiques. « Dans le cadre de l'extension de son réseau, mon patron vient de me proposer de prendre en charge un salon de coiffure dans une ville la plus huppée des USA, nous confie-t-il, bien qu'à Manhattan, je m'y plais et je me suis habitué du quotidien infernal. Mais je verrai bien dès que je rentre à New York le 10 août. Enfin, sachez bien que j'avais galéré énormément pour atteindre ce niveau professionnel et je vous révèle encore plus ; je n'ai pas encore atteint mon objectif. Du moment que vous venez de me surprendre sur cette terrasse à Tipaza, je voudrai vous avouer que le milieu dans lequel je vis aux USA ne m'a pas détourné de mes origines et les Américains apprécient le talent et le sérieux des gens qui travaillent, même s'ils sont Algériens. Avec Zidane, les Américains commencent à connaître où se trouve l'Algérie. Voyez-vous, même un coiffeur algérien a sa place à New York et il y a d'autres artistes algériens et maghrébins qui travaillent à New York. Il suffit de croire en ses capacités pour réussir son aventure dans un pays aussi lointain que les USA », conclut-il. La virée du coiffeur new-yorkais au bled a eu le mérite de le ressourcer, afin qu'il puisse accumuler de l'énergie et affronter un environnement impitoyable envers les humains. « Les personnes ne sont occupées que par le travail, nous dit-il, et j'essaye de tirer un grand profit de mes 15 jours de vacances que je viens de passer avec mes parents. C'est cette magie des retrouvailles qu'on ne trouve pas ailleurs, qui me laisse toujours accroché à mes racines », nous lance-t-il avant de nous quitter.

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