- Trois morts et six blessés dans un accident de la circulation à Djelfa Trois personnes sont décédées et six autres ont été blessées dans un accident de la circulation survenu hier à Djelfa, a-t-on appris auprès de la Protection civile. L'accident a eu lieu sur un tronçon de la RN1, dans la localité de Oued Djeddi, relevant de la daïra de Messâad, à 90 km au sud de Djelfa, a-t-on ajouté de même source, précisant que le sinistre s'est produit suite à une collision frontale entre deux camions. Trois personnes âgées entre 27 et 47 ans, qui étaient à bord de ces véhicules sont décédées sur le coup, et six autres, dont un enfant de quatre ans et une femme âgée de 30 ans ont été blessées à des degrés divers, a-t-on encore indiqué. Les dépouilles des victimes ont été transférées vers la morgue de l'hôpital de Messaâd, où cinq blessés ont également été évacués. Un autre blessé dans un état jugé critique a été transféré à Alger pour une prise en charge idoine, selon la Protection civile. - Les violences faites aux femmes en débat à Blida A l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre les violences faites aux femmes, une campagne de sensibilisation pour lutter contre ce fléau a été organisée par l'association «Jeunes Fokhr El Djazariyan» à travers deux établissements de la formation professionnelle de Blida (INFSFP et CFA féminin) les 15 et 16 décembre. La présidente de cette association, Mme Ghoumari Fella, motive le ciblage du secteur de la formation professionnelle en raison de la présence permanente en son sein de jeunes, notamment de sexe féminin. Ont pris part à cet événement le mouvement associatif, les élus locaux, des avocates et une représentante du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnel. Cette dernière, Mme Semsoum, inspectrice principale, trouve que «beaucoup d'efforts sont consentis au niveau institutionnel, comme la stratégie nationale de la femme algérienne élaborée en 2008, même s'il reste encore beaucoup de choses à faire, notamment en termes de sensibilisation». - Egarer son permis peut coûter cher à Tiaret ! Rocambolesque affaire que celle qu'a eu à traiter la justice à Tiaret ces derniers temps, si l'on en juge par la teneur d'un communiqué adressé par la SPWJ à notre rédaction. En effet, a-t-on relevé, tout a commencé après qu'A. T., qui réside à Tiaret, avait perdu son permis de conduire pour se voir quelques années plus tard notifier une imposition de 18 millions de dinars du fait de l'utilisation d'un registre du commerce établi indûment à son nom par de tierces personnes. Ces dernières, qui avaient acheté le faux registre du commerce chez K. B., 40 ans, et B. K., 35 ans, deux personnes établies à Ksar Chellala au nom d'A. T., avaient entre-temps enlevé plusieurs tonnes de farine des moulins de Sig dans la wilaya de Mascara et depuis Zemmora, dans la wilaya de Relizane. La brigade économique et financière relevant de la police judiciaire, saisie par le plaignant, avait eu du mal à démêler l'écheveau, mais est parvenue à identifier les escrocs qui ont falsifié le registre du commerce pour le vendre et parvenir aussi aux deux commerçants résidant eux à Mostaganem. D'autres personnes restent impliquées dans cette affaire, à l'exemple des employés des deux moulins. Présentés donc devant le juge d'instruction près le tribunal de Tiaret, les deux escrocs natifs de Ksar Chellala ont été mis sous mandat de dépôt, et les six autres personnes dont les deux commerçants et quatre employés des deux moulins ont été placés sous contrôle judiciaire. - Réclusion criminelle à perpétuité pour un trafiquant de drogue à Boumerdès Une peine de prison à perpétuité a été prononcée, mardi soir, par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès à l'encontre d'un individu originaire de Réghaïa (Alger), impliqué dans l'introduction de sept quintaux de drogue du Maroc vers l'Algérie. Des peines de 5 à 20 ans de prison ferme ont été prononcées contre onze co-accusés jugés dans cette même affaire et reconnus coupables de «création d'un groupe criminel organisé et détention et trafic de drogue». Selon l'arrêt de renvoi, les faits remontent à novembre 2012, lorsque les services de la sûreté de daïra de Réghaïa (Alger) ont réussi à identifier et interpeller ces trafiquants de drogue, qui ont fait passer du Maroc vers l'Algérie, à dos d'âne, une quantité de 7 quintaux de cannabis, avec la complicité d'un dangereux trafiquant marocain. La marchandise prohibée était ensuite récupérée par des trafiquants algériens et transportée dans un véhicule doté d'une cachette aménagée, de Maghnia vers Alger via Oran. Durant le procès, les accusés ont nié les faits retenus contre eux. Trois accusés qui ont comparu dans cette affaire pour les mêmes chefs d'inculpation ont été déclarés non coupables et acquittés par le tribunal.