Le chef de la mission de l'ONU en Libye (Unsmil), Bernardino Leon, a fixé, au 5 janvier 2015, le prochain round de dialogue entre les différentes parties représentant deux gouvernements en cooccurrence. Celui du Premier ministre, Abdallah Al Thinni, reconnu par la communauté internationale, qui a été contraint de se replier dans l'est du pays. Et un groupe appelé «Aube de la Libye», qui s'est emparé de la capitale Tripoli et y a installé son propre gouvernement et son Parlement. Hier, au moins dix-neuf soldats ont été tués dans des attaques de miliciens islamistes dans l'Est libyen. Un réservoir pétrolier du terminal d'Al Sedra a pris feu après avoir été touché par un tir de roquettes, ont rapporté des responsables. Cette semaine, Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, a réaffirmé la position de l'Algérie qui «poursuivra, en dépit de l'adversité, sa mission qui consiste à accompagner les forces vives libyennes ayant marqué leur disponibilité à œuvrer pour une solution politique à cette crise».