Pour remédier à la problématique du minuscule parking du nouveau siège de la daïra d'Oran, un autre choix de terrain s'est porté sur la pinède de la météo d'Oran. A l'heure actuelle, plus de 600 arbres ont été abattus par les engins de la DTP. Une solution de facilité qui n'a pas laissé indifférents les défenseurs de l'environnement. Hier matin, un sit-in de protestation a été tenu par la coordination des associations de protection de l'environnement face à la daïra d'Oran, plus précisément sur le terrain de la pinède de la météo, pour montrer leur désapprobation face à une agression caractérisée sur l'environnement et ce, avec l'abattage de plus de 600 arbres dont certains ont été mis en terre depuis plus de 50 ans. «Nous nous battons pour la préservation de l'environnement et depuis longtemps, nous avons informé l'ensembles des autorités locales et nationales et l'opinion publique sur la rareté des espaces verts à Oran». Des propos tenus par le secrétaire général de l'association «El Wouroud oua el Hayat» qui ne cesse, en collaboration avec d'autres associations écologiques, d'appeler à la préservation des espaces verts tout en mettant en exergue la rareté de ces espaces qui font cruellement défaut à Oran. Répondant à l'appel de ces associations, de nombreux citoyens se sont rassemblés, hier matin, à l'entrée du terrain appartenant au centre de météorologie d'Oran, un terrain où les engins de la direction des Travaux Publics s'attelaient à terrasser des centaines d'arbres. Sur les banderoles portées par les protestataires, on pouvait lire : «Respectez la loi sur l'environnement» ou encore, «l'arrachage des arbres est un acte criminel». Le terrain en question devrait servir, selon nos sources, de parking pour palier la forte affluence de citoyens vers le siège de la daïra. Pour rappel, dès l'ouverture de ce nouveau siège, le minuscule parking se trouvait déjà dépassé. Sa gestion anarchique par un groupe de jeunes étant un autre problème. Les représentants des associations pour la protection de l'environnement se disent surpris par le lancement de ces travaux car, depuis quelques temps, ils avaient pris attache avec les autorités locales et il a été convenu d'une sortie sur le terrain pour tenter de trouver une autre assiette et éviter le massacre des arbres. Les membres des six associations que regroupe la coordination font savoir qu'ils prévoient une action afin de dénoncer cette atteinte grave à l'environnement.