Après les chutes de neige enregistrées ces derniers jours, plusieurs grands axes routiers ont été obstrués, hier durant la matinée, sur les hauteurs de la wilaya de Tizi Ouzou où les citoyens redoutent l'enclavement des villages. Les employés communaux ont procédé au déneigement de ces voies de communication pour rétablir la circulation automobile, notamment en début d'après-midi. C'est le cas, d'ailleurs, de la commune d'Imsouhal où les services de l'APC ont procédé à la location d'engins pour parer à toute éventualité, surtout lorsque l'on sait que les chutes de neige persisteront jusqu'à la fin de la semaine. Des villageois nous ont expliqué que «la situation est maîtrisable pour le moment». Toutefois, ils appréhendent une autre tempête qui risquerait d'isoler leurs localités. «Notre commune est exposée à la rudesse des aléas de la nature en hiver. C'est pour cela que nous prenons nos dispositions en pareille période. Les citoyens se sont suffisamment approvisionnés en denrées alimentaires. Un éventuel enclavement, s'il venait à se produire, n'aura aucunement les mêmes conséquences que ceux enregistrés précédemment», ont-ils ajouté. Même topo dans la commune limitrophe d'Imsouhal, à Iferhounen, où les responsables locaux ont mobilisé tous les moyens dont dispose la municipalité pour éviter l'enclavement de leur village, mettant à profit l'expérience acquise lors de la tempête de neige de 2012, durant laquelle ils ont eu à gérer une situation intenable. D'autres communes connaissent aussi les affres de la neige : Illilten, Abi Youcef, Aïn El Hammam, Beni Zekki et Illoula où les citoyens sont restés cloîtrés, hier. Beni Yenni, Iboudraren et autres bourgades du même versant ne sont pas épargnées par les désagréments dus à la dégradation des conditions météorologiques. A Larbaâ Nath Irathen, si la route du chef-lieu de la commune a été ouverte à la circulation automobile, il n'en demeure pas moins que les chemins reliant les villages éloignés étaient, hier encore, fermés. Notons aussi que la route reliant Tizi Ouzou à Bouira, via Iboudraren, est fermée au niveau de Tizi n'Kouilal, tout comme celle qui relie Illilten à Béjaïa, obstruée au col de Chellata.