L'un des faits marquants de cette année sur le plan footballistique reste incontestablement la qualification historique de la sélection nationale en 8es de finale du Mondial brésilien. Un événement historique, qui n'a pas pour autant été salutaire pour le sélectionneur bosnien, Vahid Halilhodzic. Ce dernier, le plus controversé des techniciens, a dirigé les Verts, et après trois ans à la tête de la sélection avec au bout une qualification au Mondial et une accession en 8es de finale — même s'il faut reconnaître que c'est plutôt l'Algérie qui a permis au Bosnien de disputer son premier Mondial en tant qu'entraîneur —, cédera sa place à la fin de l'aventure brésilienne. Une suite avec les Verts compromise plus de six mois avant le Mondial brésilien, puisque la Fédération, suite à la mésentente entre Raouraoua et le Bosnien, avait entamé la recherche d'un successeur à Halilhodzic, qui a même failli être remercié avant la grande compétition. Une tournure évitée de justesse, mais qui n'empêchera pas la FAF de confier les rênes de la sélection au Français Christian Gourcuff, au moment même où le Bosnien avait attaqué la dernière ligne droite de la préparation pour le Mondial brésilien. Le destin de Halilhodzic avec les Verts était donc scellé, avec un dernier baroud d'honneur à l'occasion du Mondial, après lequel il quittera les Verts après exactement trois ans à la tête du staff national, pour être remplacé «officiellement» au mois d'août dernier par Christian Gourcuff, intronisé à la tête des Verts quelques mois après sa désignation comme successeur du Bosnien.