Une réunion d'évaluation régionale sur le programme national de développement rural de l'agriculture (PNDRA) est programmée à Oran dans les prochains jours. Elle regroupera l'ensemble des responsables des services agricoles de l'ouest du pays et sera consacrée à une évaluation des différentes opérations consenties par le programme de développement national au titre du plan quinquennal (2005-2009). Il s'agira surtout d'examiner les résultats qui ont été réalisés dans le cadre des différentes campagnes agricoles qui, cette année, malgré la sécheresse qui sévit dans certains régions de l'ouest du pays, ont été jugés satisfaisants, notamment pour ce qui est de la céréaliculture. Sur ce plan, la wilaya d'Oran avait atteint les objectifs qui lui ont été assignés. Elle a même dépassé, dans certaines communes à vocation céréalière, les rendements à l'hectare. Pour ce qui est des cultures maraîchères et autres, le marché, qui a connu une accalmie et une stabilité durant les deux semestres où le prix de la pomme de terre, à titre indicatif, n'a pas dépassé les 20 DA le kilo, pour cet été, une hausse de 10 à 15 dinars sur le kilogramme a été constatée. Le fait s'explique, selon certains fellahs, par la forte demande de ce produit mais aussi par le manque de main d'oeuvre lorsque certains travailleurs, en raison de la canicule du mois de juillet, évitent les champs. Situation du foncier agricole Pour ce qui est du programme national de développement agricole, la rencontre d'évaluation d'Oran permettra au participants de faire le point sur la situation du foncier agricole ainsi que le détournement des terres vers d'autres vocations. Toujours dans le cadre du PNDRA, celui-ci a permis, depuis 2001, à des jeunes diplômés universitaires spécialisés dans l'agriculture de bénéficier de plusieurs avantages pour la création de leur propre entreprise dans le secteur agricole. Pour ces jeunes promoteurs, il a été accordé soit des prêts ou des aides. Les crédits sont de l'ordre de 7 millions de dinars permettant d'effectuer des travaux agricoles, la création de bureaux d'études, des laboratoires d'analyse ou le développement de l'élevage. Pour sa part, l'hydraulique, qui vient en complément à l'agriculture, a consenti des efforts pour améliorer la situation de l'irrigation par un accroissement des surfaces. Au titre du plan quinquennal, le secteur hydraulique a bénéficié d'une enveloppe de 9 milliards de dinars dont 7 réservés pour la réalisation de deux stations d'épuration des eaux usées à El kerma et à Ain El Turck qui seront destinées à l'irrigation. Il est question aussi de plusieurs retenues collinaires dans la commune de Oued Tlèlat et de deux réservoirs de 50 000 mètres cubes chacun.