Le football national est malade. Le niveau technique a régressé, la violence a refait surface et tout le monde en parle de sa solution mais ou réside sa cause ? Selon M. Bendjaafar Mohamed, ancien président du club du CRT, durant la fin des années 80: «Les dirigeants sont les maitres d'œuvres du club. Leur rôle est très important dans la formation, le développement du football et la lutte contre la violence. En conséquence, un président d'un club peut constructif comme il peut constructif ou destructif». Agé de plus de 70ans, Benjaafar Mohamed a retracé sa carrière de gestionnaire de football. En son début, il a fondé, en 1968, le club de l'olympique de Sidi Ben Adda (OSBA). Il l'a servi pendant plus de 10 ans. Ila réalisé des succès et formé de grands joueurs. Selon M. Lourmil Miloud, ancien dirigeant du de l'OSBA, a apporté : «Il a donné le meilleur de lui même pour faire de l'OSBA un grand club. Si les registres comptables sont encore bien entretenus, l'on pourra trouver qu'il a dépensé de ses propres argents pour le club sans en récupérer un sou. Son but était tout simplement le bonheur du club et des joueurs». Ensuite, il a été sollicité pour prendre les commandes du CRTémouchent à la fin des années 80. Sous la houlette du coach Medjadji, il a battu une grande équipe. Pendant sa gestion, il a accordé une grande importance à la formation des catégories de jeunes car selon lui un club sans pépinière est appelé à disparaitre un jour ou l'autre. «Je me rappelle qu'à mon époque, il y avait de grands hommes intègres et solvables à la tête des clubs. Nous nous respectons à l'échelle nationale. Je n'ai jamais arrangé un match, ni corrompu un arbitre. J'ai toujours respecté l'éthique sportive».