Les jardins et autres espaces verts à Hydra ne semblent pas recevoir un traitement équitable. A l'exception de ceux à proximité des ambassades, des résidences des commis de l'Etat ou de ceux des sociétés internationales, le reste des espaces verts est jeté aux orties. C'est ainsi que le rond-point du Paradou, le parc d'Olof Palme, celui faisant face à l'ambassade de Jordanie ainsi que ceux situés à la placette El Qods sont régulièrement entretenus par les agents de l'Edeval. Ce qui n'est guère le cas des espaces verts situés dans les quartiers populaires, comme ceux de la cité Selliers, du Bois des pins ou du Hoggar. Aussi, le bois du Paradou, poumon écologique indispensable, est laissé en jachère et ce depuis plusieurs mois, bien qu'une convocation eût été signée avec les services de l'APC de Hydra. Les résultats de cet accord tardent toujours à se concrétiser sur le terrain. Cet enclos est livré à la délinquance. Des individus aux mœurs légères y viennent pour s'adonner à des pratiques qui choquent les bonnes mœurs faisant fuir ainsi les familles. Des dealers en ont fait leur lieu de prédilection. L'APC devrait intervenir pour redonner à ce bois ses lettres de noblesse. L'installation d'un poste de police serait, attestent les habitants, la solution idéale.