Du coté de la direction de la culture de Biskra, c'est le branle-bas de combat, peut-on constater. Dans le cadre des préparatifs de la première édition d'un festival international de la poésie arabe classique, qui se déroulera à Biskra vers la mi-février de l'année en cours, le directeur de la culture, Mouadaa Ahmed, qui est aussi commissaire de cet événement, se démène comme il peut, avec ses collaborateurs, pour faire en sorte que cette manifestation soit couronnée de succès et que Biskra, Reine des Ziban, puisse à cette occasion unique en son genre montrer à ses visiteurs ses richesses historiques, archéologiques et touristiques. Placé sous le haut patronage du président de la République et inscrit dans le cadre des festivités liées au 60e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. Ce festival, pour lequel le ministre de la Culture a débloqué un budget conséquent, réunira quelque 70 célèbres poètes du monde arabe, dont la majorité a déjà confirmé sa participation. Seule anicroche préoccupant les organisateurs de ce festival, a-t-on pu savoir, «le manque d'entrain des sponsors locaux qui ne saisissent pas l'opportunité qui leur est offerte de promouvoir leurs noms à travers une manifestation d'envergure internationale comme celle-ci», déplore le directeur de la culture. En effet sur la trentaine d'éventuels sponsors contactés ; hôtels, entreprises, imprimeries, agences de tourisme et opérateurs de téléphonie, deux seulement ont répondu favorablement à l'offre de sponsoring émanant du commissariat d'organisation de ce festival pour qui le temps presse.