- Samedi : Après le pétrole, le gaz dont les exportations diminuent. Mais ne l'oublions pas, tout va très bien. Entre-temps, le rapporteur de l'ONU sur l'éducation affirme que «le système éducatif algérien est basé sur la formation de l'homme» en oubliant de compléter : un homme conservateur, conditionné et idéologisé. En attendant, Human Rights Watch affirme que la liberté d'expression est en recul dans notre pays. Les bienfaits du 4e mandat se font sentir. Dimanche : L'ANP arrête 13 contrebandiers à In Guezzam, les succès militaires n'en finissent pas. A quand une imitation des domaines sociaux et économiques ? Entre-temps, Khalida Toumi refait parler d'elle, un collectif d'Algériens établis en France l'assigne en justice pour transfert illégal de devises. Elle nous avait manqué ! Sinon, séisme de magnitude 4,5 à Hammam Melouane. Séisme national cette fois, les Verts quittent la CAN après une défaite (3-1) face aux Ivoiriens. Lundi : La contestation anti-gaz de schiste se durcit dans le Sud, malgré les tentatives désespérées de Sellal de rassurer les populations locales. Après avoir comparé ce gaz à des «couches-bébés» devant des parlementaires en transe, les Algériens ont forcément du mal à le croire. Entre-temps, Makri tente de justifier, comme il peut, son petit rapprochement avec le pouvoir. Une lune de miel pouvoir-islamiste, comme quoi tout est vraiment possible. Mardi : Les Verts sont de retour à Alger accueillis par Tahmi, ministre des Sports. Les Algériens, eux, boudent toujours un peu. Raouraoua décide malgré tout de réitérer sa confiance en Gourcuff. Entre-temps, Benghebrit promet 7000 recrutements, à la rentrée prochaine, dans l'éducation. Les louanges de l'ONU donnent des idées. Dans l'indifférence générale, une quinzaine de chômeurs manquent de peu leur suicide collectif, mais Tahya Erraïs malgré tout. Mercredi : Le président tunisien Essebsi débarque à Alger. Rencontre au sommet avec «son ami depuis 50 ans», Bouteflika à qui il pourrait souffler l'idée de prendre, lui aussi, un ministre responsable de sa représentation. Quoi qu'il a déjà Sellal. Entre-temps, Haddad rencontre les ambassadeurs d'Italie et d'Espagne pour créer des partenariats industriels. Un sommet Algérie-Afrique aura aussi lieu pour booster l'économie. Ça fait peur, l'après-pétrole mal préparé. Jeudi : Le dossier gaz de schiste n'en finit pas de faire jaser. Le président de la commission chargée des Algériens à l'étranger est attendu à In Salah pour tenter une nouvelle médiation avec la population locale qui ne faiblit pas. Entre-temps, l'opposition, elle, annonce qu'elle veut prendre la rue le 24 février prochain contre le gaz de schiste. A priori, à moins que la manifestation ne soit en faveur des Kouachi, elle sera interdite, répression oblige. - 11 wilayas déléguées, c'est ce avec quoi Sellal espère faire diversion dans le sud du pays, alors que la révolte contre le gaz de schiste gronde.