L'artère vitale de la wilaya d'El Tarf, la RN 44, est empruntée journellement par des milliers de véhicules dont la myriade de transports en commun parmi lesquels on compte 84 autobus qui font d'incessants allers-retours sur les 80 km qui séparent El Kala et Annaba. A ceux-là, il faut ajouter des colonnes de gros camions qui déplacent des tonnes de matériaux, des portes chars et des engins de travaux publics. Imaginez un instant que tout ce trafic hétéroclite doit passer par la rue principale d'Ain El Assel, large d'à peine 4 mètres avec un stationnement sur un coté interdit par les bandes rouges et blanches mais autorisé par l'usage, avec une chaussée défoncée par les nids de poules et une ornière des travaux de voirie mal comblée. Les trous ralentissent la circulation et les stationnements des deux côtés, car il s'en trouve toujours pour en rajouter à ce désordre en s'arrêtant pour une course au mépris des autres automobilistes, stoppent net le trafic lorsque ce sont des autobus ou des poids lourds qui se croisent. Traverser par Aïn El Assel qu'on ne peut malheureusement pas contourner est devenu une rude épreuve pour les nerfs. Et on ne comprend pas que les autorités ne réagissent pas pour desserrer ce goulot qui s'inscrit dans la durée. Pas même un petit effort pour combler les trous avec un peu d'asphalte emprunté au chantier de l'évitement de la localité et dont les travaux traînent en longueur pour de multiples et d'inextricables raisons. Des automobilistes pensent avoir trouvé une parade en empruntant les rues parallèles à la grande rue mais elles sont aussi dans un piteux état et au bout du compte le résultat est le même.