On le sait déjà, tout va très vite dans la vie de nos L1 et L2 : les clubs montent, descendent, apparaissent ou disparaissent plus vite qu'il ne faut de temps pour le dire. Les entraîneurs ne font pas exception à la règle. Malheureusement l'USC, pour cette saison 2015, détient même un record dans l'exercice actuel avec quatre coachs déjà broyés. Après une saison 2013-14 plutôt calme, les hostilités ont repris de plus belle sur le banc de l'USC cette année, la direction du club a chopé le virus de l'impatience, des résultats parfois médiocres sont les raisons de cette valse des entraîneurs consommés : Barbeu, Karizan, Bezzaz ou le dernier Madurira n'ont bizarrement pas convaincu le controversé président Abdelmajid Yahi. Si les trois premiers ont quitté Oum El Bouaghi sans faire de bruit, le dernier n'a pas eu droit au même profil bas ; des versions s'opposent sur le départ du Portugais Madurira, qui a exercé exactement un seul mois et aurait touché deux mensualités. Sa fuite vers le Luxembourg est considérée comme un abandon de poste pour la direction chaouie car, jusqu'à aujourd'hui, Madurira refuse de revenir en Algérie pour régler ses affaires — surtout financières — avec la direction de l'USC. Yahi ne compte pas se laisser faire dans cette affaire. Nous avons appris que le club a préparé un dossier en béton qui va atterrir cette semaine sur le bureau de la FAF qui aura comme mission de défendre les droits de l'USC. En fait, Yahi veut récupérer la moitié de la somme versée à Madurira, en plus de quelques indemnités en réparation de la gêne morale occasionnée à l'USC. Si Madurira s'entête, il risque une interdiction de travailler dans le monde entier, selon les règles de la FIFA. Une chose est certaine : le technicien portugais aura bien des nouvelles de Yahi et de Raouraoua.