Les Noir et Blanc, qui n'ont certainement pas digéré la dernière défaite en championnat national, à domicile de surcroît, donneront demain la réplique au club gambien de Real Banjul pour le compte du match retour des 16es de finale des éliminatoires de la Ligue des Champions d'Afrique. Le Champion d'Afrique en titre, qui a réalisé un bon nul (1 – 1) lors de la première manche, n'a pas encore gagné son ticket. Oubliant qu'une manche n'est gagnée qu'à l'issue du coup de sifflet final de l'homme en noir, c es derniers parlent déjà du Raja Casablanca, le probable prochain adversaire de l'Entente ou du Réal Banjul, qui prend les choses au sérieux, puisqu'il est à pied d'œuvre à Sétif depuis lundi. En regroupement durant presque une semaine, les Gambiens, qui ont tout à gagner, voudraient sans nul doute frapper un grand coup, face à des Sétifiens fatigués. Les camarades de Younes commencent effectivement, à ressentir les effets d'une longue et harassante saison. Sonnés par le coup de Chlef, les Sétifiens, marquant le pas, n'auront donc pas la tâche facile demain. N'ayant pas avalé l'échec du week-end, le 12e homme, qui grince les dents, va certainement bouder les camarades de Delhoum qui doivent s'attendre à un bel «accueil» de leurs supporters qui ne décolèrent pas. Ceci dit, la deuxième période, qui intervient avant l'entame d'un autre marathon inscrit à l'actif du mois d'avril, ne sera pas une simple sinécure pour les Ententistes. Ces derniers seront une nouvelle fois dans l'obligation de se passer des services de bon nombre de cadres. Daghoulou et Boukria, qui se sont blessés lors du dernier match, ne seront pas de la partie. Demou, qui ne s'est pas complètement rétabli, se trouve dans la même situation. Inexplicablement dispensés de la dernière rencontre, Zerara et Ziaya devront en principe réintégrer le onze, alternant ces derniers temps, le bon et le moins bon. Le jeune Aroussi, qui a fait l'impasse des dernières sorties de son équipe n'est pas certain de reprendre, d'autant plus qu'il n'est pas opérationnel à 100%. Pointé lui aussi du doigt, le staff technique, qui se retrouve entre le marteau et l'enclume, aura du mal à remobiliser son groupe et à trouver la bonne formule devant permettre à son équipe de rebondir.