Le 8 avril, la Confédération africaine de football (CAF) annoncera le nom du pays qui organisera la CAN-2017 à l'issue du vote du comité exécutif réuni au Caire. L'Algérie, candidate à l'organisation de la 30e édition de la compétition majeure de la CAF, à l'instar du Ghana et du Gabon, a présenté un dossier de qualité. Le pays qui aura les faveurs du comité exécutif sera connu à l'issue du scrutin à bulletins secrets auquel participeront 16 des 19 membres qui font partie du comité exécutif. L'Algérien Mohamed Raouraoua et le Ghanéen Kwesi Nyantaki ne seront pas autorisés à mettre leur bulletin dans l'urne. Aucun membre du comité exécutif dont le pays est concerné par le vote n'est autorisé à exprimer sa voix. L'Algérie et le Ghana étant en course pour cette compétition, leurs représentants au sein de cet organe ne voteront pas. Tout comme le Marocain Hicham El Amrani, secrétaire général de la CAF, qui lui aussi ne votera pas. Le recueil des voix ne s'annonce pas facile pour les trois pays candidats à l'organisation de la CAN-2017. A priori celles qui semblent favorables à l'Algérie sont celles de Tarek Bouchemaoui (Tunisie), Hani Abo Rida (Egypte), Maghdi Shams El Din (Soudan), Ahmad (Madagascar), Amadou Diakite (Mali), Adoum Djibrine (Tchad). Il faudra aller chercher des voix parmi les autres membres du comité exécutif. L'Algérie, qui aspire fortement à organiser ce grand événement footballistique, aurait mis en branle sa diplomatie pour récolter les voix suffisantes. Son poids sera déterminant, sinon décisif. La présence au Caire du ministre des Sports, le docteur Mohamed Tahmi, pour la cérémonie de l'annonce du pays organisateur de la CAN-2017 est annonciatrice d'une issue favorable pour l'Algérie. A noter qu'au cours des dernières heures, un message est relayé en Algérie qui demande aux médias de garder la mesure et de ne pas avancer que le match est déjà joué en faveur de l'Algérie, «afin de ne pas donner des arguments à ceux qui ne veulent pas que l'Algérie organise la CAN-2017 et pousser des membres du comité exécutif de la CAF que leur voix compte pour du beurre», indique une source proche du dossier algérien. Le message est clair. Il faut ménager les susceptibilités de quelques votants.