En décidant de fermer le rond-point situé à proximité de la cité universitaire Zouaghi Slimane à Aïn El bey, et bloquer l'accès à la RN79 à partir de la cité des 1100 Logements, les autorités de la wilaya de Constantine ont contribué à créer un grand calvaire, aussi bien pour les usagers de ce tronçon névralgique, que pour les habitants des cités environnantes. Chaque jour, ce sont des files interminables qui se forment dans les deux sens, dès les premières heures de la matinée, et en fin de journée. La mesure prise après le lancement des manifestations de l'évènement culturel, a été motivée par le souci de libérer cette partie, et éviter de perturber le passage des délégations qui arrivent à l'aéroport Mohamed Boudiaf, mais finalement elle a eu un effet inverse. Concrètement, depuis un mois, le mouvement des délégations étrangères à partir de l'aéroport est presque insignifiant, mais la souffrance des usagers de ce tronçon ne cesse de croître. «Nous ne comprenons plus les raisons de cette mesure, dans un carrefour aussi névralgique ; c'est un cauchemar que nous sommes en train de vivre chaque jour ; en fait, les autorités de la ville ont-elles pensé aux conséquences de cette mesure ?», s'interroge un habitant de la cité Belhadj. Pour ce dernier, les résidents de cette cité sont obligés de faire un long détour jusqu'au rond-point de l'aéroport pour pouvoir rejoindre la route menant vers la ville. Une grande corvée. Ceci sans parler de la dure épreuve des habitants de la cité 1100 Logements qui viennent de la ville. «Chaque jour que je traverse ce tronçon, et en plus du long détour par le rond-point de l'aéroport pour accéder ensuite aux 1100 Logements, je dois faire encore un autre détour par le rond-point du passage Massinissa, pour revenir encore une fois à la RN79 et prendre la direction de la nouvelle ville Ali Mendjeli ; c'est devenu insupportable», s'indigne Ahlem B., mère de famille. Ces soucis sont partagés aussi par les usagers de ce tronçon en partance vers Ali Mendjeli et Batna. «Il nous arrive de mettre une demi heure pour traverser une distance de moins d'un kilomètre», notera un automobiliste. «C'est une mesure irréfléchie et incompréhensible», ajoute un autre. En somme, et en attendant une révision de cette décision par les responsables de la wilaya, le cauchemar continue.