Mme Fatiha est catégorique : « Nous avons activé en dehors des feux de la rampe et avions pu apporter aide et assistance aux démunis et surtout les femmes dont nous sentons que la société ignore. » Voulant en savoir plus, la présidente de l'association Pour la dignité de la femme, révélera que nombre de femmes sont jetées à la rue et certaines n'ont même pas de pièces d'identité et se trouvent donc privées d'indemnités qu'elles auraient dû percevoir à la mort de leurs ascendants ou tout simplement de leur mari. « Nous voulons éviter à la femme de tendre la main et de s'exposer ainsi à tous les risques de rue. » Pis, des femmes sont amenées par faiblesse à proposer les atouts de leurs filles et de les entraîner dans la délinquance et/ou la prostitution. « On frappe aux portes des entreprises afin de trouver des emplois même comme concierges à des femmes dans le besoin et sollicitons les centres de formation pour leur faire acquérir un métier salvateur. » En attendant, les membres de l'association se préparent au Ramadhan et à tout ce que cela induit comme efforts pour le couffin et les vêtements de l'Aïd : « Nous faisons du porte-à-porte au niveau des sociétés et des administrations mais beaucoup reste à faire ». Affiliée à la direction de l'action sociale de la wilaya, l'association dispose d'un bureau de 17 m2 à la rue colonel Amirouche (ex-rue du Bey à Blida). Mme Fatiha aurait voulu envoyer des jeunes filles en vacances pendant l'été : « Mais où trouver des familles d'accueil afin d'éviter tout danger ? »