Le frénésie des achats à l'occasion de la rentrée scolaire s'est emparée des parents. Les papeteries aussi bien que les étals des vendeurs informels du marché Ferhat Boussaâd, Réda Hohou ou Ali Mellah regorgent de cahiers (à partir de 20 DA), stylos (15 DA) crayons de couleurs (à partir de 20 DA), cartables (entre 400 DA et 1500 DA), etc. Les commerçants informels qui, il y a moins d'une semaine, vendaient encore des maillots, shorts et serviettes de plage ont vite effectué leur reconvertion, se frottant les mains à l'idée des bonnes recettes qu'ils ne manqueront pas de réaliser. Ce qui n'a pas manqué de faire grincer des dents des libraires et propriétaires de papéteries qui dénoncent cette concurrence déloyale. « A chaque rentrée, c'est le même topo, les vendeurs informels nous piquent nos clients un manque à gagner pour nous qui payons pourtant nos impôts », dénoncent-ils.