A quelques jours de la rentrée des classes, les marchés et les magasins d?Alger sont inondés d?articles scolaires et de vêtements de toute sorte. Le citoyen a donc l?embarras du choix devant la diversité de ces produits souvent importés. Un choix qui reste, toutefois, dépendant des prix, lesquels sont excessifs. Ainsi pour réduire leurs dépenses faramineuses, les acheteurs préfèrent se diriger vers les vendeurs à la sauvette, pour la simple raison que ces derniers proposent des prix nettement inférieurs à ceux des boutiques et des libraires. Effectivement, le cartable coûte 350 DA dans les marchés informels, alors qu?il dépasse les 400 DA dans les magasins. Même chose pour le tablier qui est cédé à 200 DA contre 450 en vitrine. Les autres articles scolaires connaissent également cette énorme différence de prix. La gomme est à 7,5 DA, la trousse à 55 DA, le cahier de192 pages à 50 DA, celui de 120 pages à 25 DA et enfin celui de 288 pages à 85 DA sur les étals des échoppes, alors que la colle est à 10 DA et la boîte de 6 crayons de couleurs à 15 DA. Cela sans compter le reste des fournitures. Le prix total du cartable avoisine les 1 200 DA pour un seul enfant du primaire. Alors que celui d?un élève du CEM ou du lycée dépasse largement les 2 000 DA. Ces tarifs sont revus à la hausse, si on compte les vêtements et les livres. Une rapide comparaison nous permet de constater que les prix pratiqués par les vendeurs à la sauvette sont nettement moins élevés. À titre d?exemple, le prix d?un cahier de 192 pages coûte 43 DA et celui de 288, 65 DA. Le prix total du cartable avoisine donc les 800 DA ; soit une réduction très importante.