Le développement de la recherche scientifique n'est plus un choix, mais une «nécessité incontournable constituant la locomotive du développement durable», ont estimé des chercheurs scientifiques dimanche à Batna. «L'enjeu est de permettre à notre économie d'être compétitive et apte à faire face à la mondialisation en termes de concurrence», a souligné le Pr Kamel Zidani, de l'université Hadj Lakhdar de Batna, à l'ouverture de la 2e édition des journées des jeunes scientifiques. Il a considéré que le développement de la recherche scientifique est devenue un «impératif», indispensable aux besoins de l'environnement socioéconomique de l'université. Le Pr Zidani a rappelé que le rôle de l'université «ne se limite pas à diffuser la science et les connaissances» car «elle se doit de contribuer au développement de l'esprit d'initiative des étudiants afin de leur permettre de se lancer avec la maximum de chances de réussite dans le monde de l'innovation et de la création». Initiée par la faculté de technologie de l'université Hadj Lakhdar de Batna, cette 2e édition des journées des jeunes scientifiques s'adresse aux jeunes chercheurs scientifiques de niveau doctorat et magister, une catégorie qui reste, selon les organisateurs, «plus ou moins à l'écart de ce type de manifestations scientifiques». Cette rencontre permettra aussi, selon ses organisateurs, de «mieux cerner les difficultés rencontrées par les jeunes chercheurs scientifiques» qui pourront aussi «partager et valoriser leurs travaux scientifiques réalisés dans les différents domaines scientifiques pour les confronter aux projets industriels développés ou en cours de développement dans la région de Batna». Le programme de cette manifestation de deux jours prévoit une vingtaine de communications axées sur les sciences technologiques et tous les questionnements qui y sont liés.