Après la réunion qu'ils ont tenue jeudi dernier, les délégués de spécialités du Syndicat national des médecins résidents ont déclaré n'accepter aucune forme de médiation de la part des autres syndicats. Ils refusent aussi toute forme de dialogue établi en dehors des rencontres avec les tutelles concernées, à savoir le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Lors de cette réunion, ces délégués, qui se sont entendus sur la réforme pédagogique comme vecteur principal de leurs doléances, sont revenus sur le problème du service civil qui met à mal la santé du citoyen et la vie privée du médecin. Ils ont aussi insisté sur l'annulation pure et simple de l'arrêté 709 et l'élaboration d'un nouveau guide régissant le cursus de résident selon les normes internationales. Ils revendiquent, après l'amendement de l'arrête 101 relatif à l'organisation et au fonctionnement des comités pédagogiques, la nécessité de garantir à ces délégués le droit de représentation dans ces comités. Les délégués des résidents demandent un nouveau carnet de résident et la définition d'un prorata du temps réservé à la formation universitaire en dehors des établissements hospitaliers. En attendant que ces revendications soient prises en considération, le Syndicat national des médecins résidents ne compte pas brandir le drapeau blanc. Il a été décidé de maintenir le boycott des examens intercalaires, ne plus reconnaître l'ancien carnet de résident, de reconduire des grèves cycliques chaque mardi et mercredi et de tenir un sit-in national devant le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique le 10 juin prochain.