n Un partenariat d'accord pour la création d'une unité de production de médicaments a été signé hier entre la société pharmaceutique anglo-suédoise AstraZeneca et deux sociétés algériennes AHT Health Sarl du groupe Salhi, et le groupe Hasnaoui Finance Sarl au sein du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en présence du ministre, Abdelmalek Boudiaf. Ce partenariat, inclus dans le cadre de la loi des 51/49% et ayant une enveloppe de 125 millions de dollars, a pour objectif la création d'une société par actions de droit algérien, AstraZeneca El Djazaïr de fabrication et de distribution des produits pharmaceutiques. L'unité sera implantée dans la zone industrielle de Rouiba et prendra effet en octobre 2015, selon Habib Bennaceur, président d'Astra Zeneca Afrique du Nord et de l'Ouest. «La stabilité économique, le dialogue ouvert, les possibilités de partenariat en Algérie sont autant d'éléments qui ont conforté la multinationale anglo-suédoise à investir en Algérie et à implémenter la direction régionale Afrique du Nord et de l'Ouest en Algérie», a-t-il précisé en ajoutant que c'est dans ce contexte que la multinationale a accélérer son projet de production nationale et de transfert de technologie en Algérie. «De par l'importance de l'investissement consenti à 125 millions de dollars et la création de plus de 104 emplois directs et 231 emplois indirects, cette unité de production et de distribution de médicaments d'innovation anticancéreux et de cardiologie, de gastroentérologie, de diabétologie, apportera un réel transfert de technologie et de savoir-faire», a-t-il encore souligné. Interrogé sur le premier projet de partenariat signé avec Biopharm il y a deux ans, M. Bennaceur a souligné qu'il n'a pas abouti pour la simple raison que ce groupe a ouvert son capital après avoir signé la joint-venture. A la question de savoir si le prix de la matière première transférée en Algérie sera aligné sur celui pratiqué dans d'autres pays arabes tels que l'Egypte (où AstraZeneca a implanté une usine), M. Bennaceur affirme que cela ne doit pas être différent et son laboratoire ambitionne d'assurer la qualité et les standards internationaux dans cette usine algérienne destinée à couvrir les besoins nationaux et voire même exporter vers les pays voisins. Les groupes Hasnaoui et Salhi sont quant à eux spécialisés dans des industries autres que le médicament (agroalimentaire, BTPH, électronique, etc.).