Il y a environ deux mois que la DTP (Direction des Travaux Publics) a déposé plainte contre un membre de l'Union locale de l'UGTA, citant nommément l'un de ses membres, auteur d'un faux et usage de faux, d'usurpation d'identité et de chantage à l'adresse d'une institution publique. Les faits tels que rapportés par la partie plaignante se présentent comme suit : le 08 mars 2015 alors que l'ensemble des employés de ladite direction étaient soit en séance de réunion officielle, soit en mission (documents faisant foi), le mis en cause confectionnait de vrais faux documents d'une assemblée générale élective où, comble de l'ironie, figurent des émargements et des faits fictifs. L'ensemble des travailleurs concernés par l'usurpation de leur identité et les fausses signatures ont aussitôt exhorté leur tutelle administrative à déposer plainte tout en déclarant officiellement que ladite réunion n'a jamais eu lieu. Principe adopté par la directrice des travaux publics, garante légalement de la protection de l'intégrité physique et morale de ses employés, laquelle directrice déposera plainte contre l'auteur de cet acte, impliqué, de surcroit, dans de graves affaires de chantage pour l'octroi de marchés publics par personnes interposées. Auditionnée récemment au niveau des services de la police judiciaire, la partie plaignante a confirmé les détails de sa déposition et placé la responsabilité pénale chez le signataire du faux document (pièce matériel reconnue même chez les profanes des procédures judiciaires).Les supputations les plus extravagantes accompagnent cette affaire où l'on penche vers la recherche d'un bouc émissaire au lieu du vrai responsable du délit. La partie faisant l'objet d'une plainte n'a pas encore été auditionnée et l'on doute fort d'après des sources dignes de foi qu'elle soit transformée en témoin. Affaire à suivre.