Les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de la daïra de Chéraga ont élucidé deux affaires ayant trait à l'escroquerie, faux et usage de faux et à la falsification de documents officiels. La première affaire remonte au 14 septembre, quand un gérant d'une entreprise spécialisée dans l'électroménager dépose plainte contre une personne ayant conclu avec lui un marché fictif. Cette dernière se faisant, selon le plaignant, passer pour un gérant d'une société de construction, commande une importante quantité de groupes électrogènes pour une somme de 94 millions de centimes, à livrer avant le 29 septembre courant. La même personne se présente une seconde fois pour passer une commande d'un montant de 189 millions de centimes, munie d'un chèque bancaire. Cette façon de faire réveille des soupçons chez le plaignant qui alerte les services de sécurité. Ces derniers, de concert avec le plaignant, tendent une souricière et réussissent à arrêter le camionneur Z. A., venu prendre possession de la marchandise. Ce dernier oriente les enquêteurs à El Hamiz où ils arrêtent les auteurs de l'escroquerie, D. M. et B. C., qui passent d'ailleurs aux aveux sans aucune difficulté. Présentés le 20 septembre au procureur de la République de Cheraga, D. M. est mis sous mandat de dépôt, B. C. sous contrôle judiciaire alors que le chauffeur écope d'une citation directe. Dans la deuxième affaire, les mêmes services de police ont réussi à arrêter trois individus accusés de faux et usage de faux et d'usurpation d'identité. Suite à une plainte déposée, le 21 juillet, par le patron d'une société spécialisée dans les travaux publics contre B. S. et B. M., deux sous-traitants, qu'il connaissait déjà pour avoir traité avec eux des transactions légales. Par contre, cette fois-ci les services des impôts attirent son attention que les marchés ont été contractés en son nom. Ce qui l'oblige à alerter les services de police qui ouvrent une enquête, le 18 septembre, à l'issue de laquelle B. S. est arrêté et avoue, à son tour, que B. M., un particulier fréquentant un café à Aïn Benian, lui a fourni des factures falsifiées portant le cachet et la griffe du propriétaire plaignant, en contrepartie d'une somme d'argent. B. M. dénonce le faussaire Y. A. qui a confectionné les faux cachets. Présentés au parquet de Chéraga le 19 septembre, les trois mis en cause sont placés sous contrôle judiciaire A. F.