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Propos scandaleux à Tunis : Le fiel de Sarkozy contre l'Algérie
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Publié dans El Watan le 22 - 07 - 2015

L'ancien président français, Nicolas Sarkozy, dégaine son arme préférée contre l'Algérie : la provocation.
N'ayant jamais œuvré, de 2007 à 2012, pour l'établissement d'une relation apaisée entre l'Algérie et la France, l'actuel chef du nouveau parti de la droite, les Républicains (ex-UMP), semble dérangé par les prouesses de son successeur à l'Elysée, François Hollande, qui a réussi à prolonger la lune de miel entre les deux pays.
Ses gestes et ses actions le trahissent. En quelques semaines, le chef du premier parti d'opposition de France a signé deux messages qui ne seront pas sans conséquences sur les relations algéro-françaises si jamais il est élu, à nouveau, à la tête de l'Etat français. Le dernier en date est celui lancé à partir de la Tunisie.
En visite depuis lundi dernier dans ce pays, récemment endeuillé par une attaque terroriste, Nicolas Sarkozy a tenu des propos très peu diplomatiques à l'égard de l'Algérie.
On ne sait par quels calculs politiques celui qui veut être le «leader incontesté» de la droite française qualifie presque la proximité avec l'Algérie de «malédiction» pour les Tunisiens.
«La Tunisie est frontalière avec l'Algérie et avec la Libye. Ce n'est pas nouveau. Vous n'avez pas choisi votre emplacement», lance-t-il lors d'un point de presse animé à son arrivée à Tunis.
Il ne s'est pas limité à cela. Celui qui est présenté comme un sérieux concurrent à François Hollande pour la présidentielle de 2017 s'interroge même sur l'avenir de l'Algérie : «L'Algérie, qu'en sera-t-il dans l'avenir ? De son développement, de sa situation ? C'est un sujet qui, me semble-t-il, doit être traité dans l'Union pour la Méditerranée.» Et de poursuivre, comme pour affirmer la nécessité de l'UPM : «Car il y a un lien entre la situation de la Méditerranée du Nord et celle de la Méditerranée du Sud.
C'est l'alliance des pays du Nord et du Sud qui permettra de récréer les conditions du développement.» Nicolas Sarkozy entreprend, par la suite, une longue plaidoirie en faveur de l'engagement de la France en Libye, alors qu'il était encore président, pour chasser le dictateur Mouammar El Gueddafi.
Avant cette boutade, Nicolas Sarkozy, qui «veut retrouver sa Tunisie», avait déjà affiché sa préférence pour le Maroc au détriment de l'Algérie. Dans une démarche visant beaucoup plus à déranger François Hollande, le premier responsable des Républicains estimait, en juin dernier, qu'un président français devait d'abord entamer sa visite dans le Maghreb par le Maroc.
«Frénésie égocentrique»
«J'avais indiqué au roi que, pour moi (…) il ne pouvait être question de commencer ma visite du Maghreb (…) sans débuter par le Maroc», avait-il déclaré. Pourquoi agit-il ainsi ? A-t-il des objectifs autres que celui de critiquer la démarche et les actions de François Hollande ? En tout cas, il est rare de voir, à travers le monde, un ancien Président, de surcroît celui qui a eu à gouverner une des puissances mondiales, adopter des propos pareils pour évoquer un pays étranger.
Ces déclarations révèlent, selon Pouria Amirshahi, député du Parti socialiste français pour la région Maghreb et Afrique de l'Ouest, «une frénésie égocentrique de Sarkozy». «Il est en dessous de tout d'un point de vue géopolitique», dit-il, estimant que l'ex-président de la République «donne des leçons alors qu'il a pourri la stratégie de la Méditerranée, notamment en attaquant la Libye en 2011».
Pour le député PS, «l'UPM est un cadre intelligent et l'intention était bonne, mais il faut aussi voir son bilan». Dans ce sens, Pouria Amirshahi affiche sa préférence pour un dialogue direct entre le Maghreb et les seuls pays européens riverains de la Méditerranée. «Sarkozy s'était couché devant Merkel en 2008», dit-il, en rappelant l'exigence de l'Allemagne d'intégrer tous les pays de l'Union européenne dans l'UPM.
Au-delà de sa rivalité avec François Hollande, Nicolas Sarkozy cherche également à satisfaire un électorat français qui reste toujours hostile à l'Algérie indépendante. «Sarkozy a aussi fait de bonnes affaires en Algérie même si les relations avec Bouteflika n'étaient pas les meilleures. Nous l'avons beaucoup aidé sur le plan économique et commercial, mais il a toujours privilégié les harkis et les pieds-noirs comme lobbying. Je n'ai pas compris pourquoi Sarkozy cède à la pression des pieds-noirs dans ses relations avec l'Algérie», explique l'ancien ministre et ex-diplomate Abdelaziz Rahabi, dans une déclaration à TSA.


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