Passeport biométrique refusé à un journaliste Un journaliste s'est vu refuser le passeport biométrique sans aucune explication de la part des autorités de la daïra de Blida, qui se sont contentées de lui déclarer qu'il avait un avis défavorable. En l'absence du chef de daïra, c'est le secrétaire général qui lui a signifié ce refus, sans évoquer le motif ni les voies de recours. Le journaliste a été surpris, d'autant plus qu'il a l'habitude de voyager dans le cadre de ses activités. Selon ses investigations, il semblerait qu'il soit sous le coup d'un mandat d'arrêt depuis... 17 ans. Les «piques» du FLN A la fin de sa visite de travail à El Tarf mardi dernier, Abdelkader Ouali, ministre des Travaux publics et non moins membre du Comité central de l'ex-parti unique, a trouvé le temps de rendre une brève visite aux militants de la formation de Amar Saadani qui l'ont attendu de longues heures sous un soleil de plomb. Une initiative locale qui, dit-on, avait pour but de piquer au vif les frères ennemis du RND, envers lesquels leurs ministres n'ont jamais fait preuve d'une telle «affection». Trois Saoudiens décapités pour meurtres et trafic de drogue Trois Saoudiens condamnés à mort dans trois affaires distinctes de meurtre et de trafic de drogue ont été décapités au sabre, hier, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur. Turki al-Harbi, reconnu coupable d'avoir tué par balle un autre Saoudien lors d'une dispute, a été exécuté à Riyad. Chareh Jounaïbi, condamné pour avoir tué par balle l'un de ses proches, a été exécuté à Bicha, dans le sud du royaume. Le troisième, Mansour al-Roueïli, reconnu coupable de trafic d'amphétamines, a été exécuté dans la région de Jouf, dans le Nord. L'Arabie Saoudite a repris les exécutions après une pause durant le mois de jeûne musulman du Ramadhan, qui s'est achevé le 17 juillet. Les trois nouvelles décapitations portent à 107 le nombre d'exécutions cette année, contre 87 sur l'ensemble de l'année 2014. La justice américaine libère son plus jeune condamné pour meurtre Le jeune homme qui était devenu le plus jeune condamné pour meurtre des Etats-Unis, à l'âge de 12 ans, a été relâché de prison mardi, après avoir passé 16 ans derrière les barreaux pour avoir tué la petite amie de son père. Curtis Jones, dont la libération a été annoncée par la porte-parole d'une prison de Floride (sud-est) dans laquelle il était détenu, est aujourd'hui âgé de 29 ans, il avait été condamné en 1999, en compagnie de sa sœur, âgée alors de 13 ans. Les deux avaient été jugés comme des adultes, alors même que les services sociaux avaient été alertés de soupçons d'abus sexuels. Ils avaient été condamné à 18 ans de réclusion pour le meurtre de la petite amie de leur père, Sonya Nicole Speights. A l'époque, les enquêteurs avançaient qu'ils auraient tué la Sonya par jalousie, mais des documents récents montrent qu'ils avaient en fait été abusés sexuellement par un autre adulte membre de leur famille. Effondrés devant le manque de réaction et de soutien de leur père et de sa petite amie, ils avaient prévu de les tuer tous les deux, ainsi que leur agresseur. Mort d'un migrant aux abords du tunnel sous la Manche Un candidat à l'exil en Grande-Bretagne est mort dans la nuit de mardi à hier à Calais, dans le nord de la France, où les tentatives d'intrusion de migrants sur le site du tunnel sous la Manche se multiplient, une situation jugée «préoccupante» par le Premier ministre britannique. Ces dernières semaines, le site d'Eurotunnel était assailli quotidiennement par des migrants bloqués à Calais mais désireux de passer en Grande-Bretagne.Dans la nuit de mardi à hier, quelque 1 500 tentatives d'intrusion effectuées par plusieurs centaines de personnes ont été rapportées. La veille, un pic de 2000 tentatives avait été atteint, du jamais- vu. «C'est très préoccupant», a réagi le Premier ministre britannique, David Cameron, en marge d'une visite à Singapour. «Nous collaborons étroitement avec les autorités françaises pour faire face à la situation», a-t-il ajouté.