A l'appel de l'APC d'Aghribs et des comités de villages, des centaines d'habitants de cette contrée d'Aït Jennad, à 40 km au nord-est de Tizi Ouzou, ont répondu, dimanche dernier, par une présence massive sur le site délimité au lieudit Bouhlalou pour recevoir un centre d'enfouissement technique (CET) devant bénéficier aux communes d'Aghribs et de Fréha. La parcelle de terrain de 5 hectares a été cédée spécialement pour ce projet par la direction des forêts. L'appel a été lancé après l'arrêt des travaux de terrassement, il y a une quinzaine de jours, suite à une opposition de citoyens. Au cours de ce rassemblement, le maire d'Aghribs a rappelé que le projet en question date de 2009. Une étude complète a été réalisée par la direction de l'environnement et le choix de terrain a été fait par l'APC d'Aghribs, à environ 3 km des habitations. Ce projet, qui prévoit la création de dizaines d'emplois au lancement, a été accordé par l'Etat en vue de mettre fin aux décharges sauvages un peu partout menaçant des sources naturelles d'eau. La surface concédée a été visitée récemment par une délégation de spécialistes représentant l'environnement, les ressources en eau, la direction des forêts, la wilaya et le ministère de l'Intérieur. La reprise des travaux est prévue pour ce vendredi en présence de la population. A rappeler que Cherfa, Taawint, Taourirt, Agouni Oucherki et Aghribs-village, réclament depuis des années la délocalisation de la décharge non contrôlée située à proximité de ces localités et qui est source de nuisances ; d'autant que des individus viennent, de nuit, y déverser le contenu de leurs camions, notamment des produits avariés. Ces pratiques n'épargnent pas, non plus, les abords de la RN71, aux abords de la forêt de Bouhlalou.