Les maigres budgets alloués par les pouvoirs publics à la commune ne permettent pas la prise en charge des travaux des conduites d'évacuation des eaux usées. Le problème d'assainissement dans la commune des Aghribs (daïra d'Azeffoun), à 42 km au nord-est du chef-lieu de wilaya de Tizi Ouzou) est l'une des principales préoccupations de cette localité. Actuellement, les efforts consentis dans ce domaine n'ont pu résoudre le problème auquel la plupart des villages de la municipalité sont confrontés depuis des années. cette situation risque de générer des conséquences néfastes sur la santé de la population. En effet, mis à part, l'ancien réseau datant des années 1990 et deux autres tronçons inscrits en 2008 sur le budget des Plans communaux de développement (PCD), ceux tracés pour les villages Imekhlaf, Aghribs, Adrar Ath Koudhiâ et pour le chef-lieu communal, Agouni Oucherki, pris en charge dans le cadre du Programme sectoriel de développement (PSD) de 2009, le réseau de Lehdid, retenu dans le plan dit «Intempéries» par la Direction de l'hydraulique de Tizi Ouzou, et un autre tronçon à Ighil Mehni, inscrit dans les PCD de l'année écoulée, les 12 autres villages sur les 16 que compte la localité ne sont pas encore assainis, même si des études ont été remises par les autorités locales depuis 2007. La cause étant l'absence budgétaire de la commune pour lancer pareils chantiers. Questionné à ce sujet, le deuxième adjoint du président de l'APC, M. Miarouf, indique que devant l'insuffisance des crédits attribués aux communes dans le cadre des PCD, surtout celles qui comptent une diversité de villages comme la commune des Aghribs dont les moyens financiers sont insignifiants, il est illusoire pour la collectivité locale de prendre en charge le coût budgétaire de l'assainissement des villages. Par ailleurs, la commune des Aghribs souffre particulièrement du problème de l'inexistence d'une décharge contrôlée pour les ordures ménagères, d'où prolifération de petites décharges sauvages à travers des villages, ainsi qu'en des sites isolés, comme par exemple ce qui reste de la forêt du lieudit Bouhlalou, vers laquelle souvent des imprudents déversent discrètement leurs déchets, bafouant l'interdit municipal et des services des forêts et de l'environnement. Les abords des routes et les différents cours d'eau, qui reçoivent de grosses quantités de ces immondices, connaissent ainsi des dégradations chaque jour grandissantes. En matière d'alimentation en eau potable (AEP), les habitants de cette commune en souffrent énormément. Des fuites d'eau signalées dans certains villages, en raison de la vétusté de leurs réseaux de distribution, constituent, outre l'autre problème lié aux pertes de quantités de cette source vitale, mais aggravent encore les choses avec notamment le cumul des retards qu'accuse déjà ce secteur en général.