Samedi Boudiaf affirme qu'il n'existe aucune «fronde du ministère contre les cliniques privées». En même temps, il est trop occupé à détruire l'hôpital public, ce qui est un job à plein temps. Tout comme celui de Lamamra qui n'arrête jamais, il affirme que l'Algérie a formé de nombreux cadres africains. S'ils sont aussi compétents que lui, alors le continent est sauvé. Problème, la compétence n'est pas tout. La preuve, le procès d'Algérie Télécom est reporté une énième fois.
Dimanche Benghebrit est sous le feu des critiques. Elle affirme que «l'enseignement en arabe est incontestable» tout en se gardant de préciser quel arabe ; par contre elle est «disposée» à régler les problèmes soulevés par le secteur. Son collègue de la Santé a une toute autre option pour gérer les conflits, «el metrag». Ministre algérien, version 2015. Au MAE, on nie qu'un ministre omanais s'est rendu à Ghardaïa et on déclare que le rapport américain sur la traite des personnes est un «non-événement».
Lundi Notre confrère Malik Aït Aoudia est inhumé à El Alia, qu'il repose en paix. En revanche, la police ne laisse pas en paix les «parkingueurs», dont 120 ont été arrêtés à Alger. La profession la plus convoitée du pays est en pleine crise, tout comme l'éducation en Algérie. Benghebrit, qui tente de changer les choses, se fait critiquer, mais elle peut compter sur le soutien indéfectible de Louisa Hanoune qui estime que «l'arabe et la religion sont instrumentalisées dans une campagne misogyne».
Mardi Pendant que le nord du pays se meurt dans une humidité hors norme, à In Guezzam, des familles sont aux prises avec des intempéries en plein été, et attendent toujours une aide des autorités, comme tous les Algériens. D'ailleurs, face à ce désespoir croissant, un policier se donne la mort à Mostaganem. Pendant ce temps, Bensalah représente le Président en Egypte pour l'inauguration du nouveau canal de Suez, alors que Ould Khelifa est en Afrique du Sud pour une réunion de l'UA. Indifférence.
Mercredi Medelci le revenant affirme que la bonne gouvernance africaine est prête à être implémentée en Algérie. Au menu, Etat de droit, transparence, droits de l'homme. Pourtant, cela fait 3 mandats et 1 an qu'on nous jure que tout cela existe déjà. Peut-être que Benghebrit pourrait mettre toutes ces notions au programme de l'école algérienne, mais avant ça, elle mène la guerre de la darija et à son habitude, ne compte pas capituler, malgré Ghoul qui affirme que «la langue arabe est une ligne rouge». Est-il passé à l'éducation sans qu'on nous le dise ?
Jeudi A Relizane, une alerte à la bombe bidon crée la panique. Séquelle de la décennie noire. Entre-temps, à Aïn Defla, l'armée découvre 18 abris de terroristes ainsi que du matériel de production d'armes. Avant-chronique d'un bis repetita tout aussi noir ? Terreur mise à part, Sarkozy joue la carte du grand incompris suite à la polémique suscitée par ses propos tunisois sur l'Algérie pour qui il dit avoir «une grande amitié». Comme celle que le liait à El Gueddafi ? La suite, on la connaît