Houda Iman Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, a présidé, jeudi dernier au siège de son département ministériel, une réunion qui a regroupé les responsables des sections syndicales des entreprises et entités du secteur, selon un communiqué de la direction de la communication, de la documentation et des archives. Cette entrevue s'est déroulée en présence de Mohamed Tchoulak (secrétaire général de la Fédération nationale UGTA des travailleurs de la poste et des technologies de l'information et de la communication) et des membres de son secrétariat national. Elle a permis à la ministre de s'enquérir de la situation socioprofessionnelle des travailleurs de son secteur. Les responsables syndicaux lui ont fait part des préoccupations des travailleurs et des contraintes auxquelles sont confrontées leurs entreprises respectives. Le communiqué ne mentionne pas la nature des contraintes ni les moyens de les lever. Les discussions ont porté sur les mécanismes à mettre en place pour une meilleure prise en charge des questions soulevées et une amélioration progressive de la situation. Aucun détail n'a été donné sur ce sujet. La ministre a exhorté les responsables syndicaux à s'impliquer davantage dans l'amélioration de la productivité de leurs entreprises par des propositions constructives et innovantes. Dans ce contexte, il faut souligner que les personnels de ce secteur doivent relever un véritable défi qui commande un engagement sans faille et une transformation radicale de leur façon de travailler et d'entretenir les rapports tant avec le citoyen qu'avec les entreprises. Dans ce cadre, beaucoup reste à faire car la demande d'aujourd'hui n'est pas celle des années précédentes et la catégorie des jeunes, où qu'elle soit, réclame sa part des technologies de l'information et de la communication. Il est impératif, par exemple, pour Algérie Télécom de donner corps à sa stratégie d'opérateur, certes historique, mais orienté vers l'avenir, par le renforcement qualitatif de ses filiales, le déploiement de ses réseaux haut débit et la mise sur le marché d'innovations qui attestent, chaque jour davantage, de l'intérêt porté par ses clients et citoyens aux technologies de l'information et de la communication. Par cette réunion, la ministre veut instaurer un climat social propice à même de promouvoir l'accompagnement dans la sérénité du développement du secteur, surtout que les TIC ne sont pas des activités faciles qui, de surcroît, sont celles d'un secteur très sensible dont le développement permettra d'accélérer l'édification de la société de l'information et l'établissement d'une économie numérique. C'est un secteur qui repose sur la valorisation des ressources humaines et la formation, notamment aux nouveaux métiers.