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Lu Xun et Mohya en ouverture
48e festival national du théâtre amateur de Mostaganem
Publié dans El Watan le 29 - 08 - 2015

Danses folkloriques et compositions musicales contemporaines étaient au menu de la cérémonie d'ouverture, jeudi soir à la maison de la culture Ould Abderrahmane Kaki de Mostagnem, de la 48e édition du Festival national du théâtre amateur (FNTAM).
Cérémonie animée par le groupe musical Agora et la troupe de danse El Assa al dhahabi de Sidi Bel Abbès. Mohamed Takiret, le nouveau commissaire du festival, a exprimé, lors d'une brève allocution, sa détermination, avec la jeune équipe qui l'entoure, de donner un nouveau souffle au plus ancien festival d'Algérie et d'Afrique. «Je suis fier d'être jeune commissaire à la tête de cette pyramide. Je rends hommage aux pères fondateurs de ce festival.
Merci Djillali Benabedelhalim ! Soutenez-moi pour que ce festival reprenne son élan tel un cheval au galop ! Nous devons nous adapter aux exigences du troisième millénaire», a-t-il souligné. Mohamed Takiret, qui est comédien et metteur en scène, a déclaré à la presse, à la fin de la cérémonie, qu'il assiste au festival de Mostagnem depuis sa 25e édition. «Nous voulons que cette édition soit consacrée prioritairement à la formation des jeunes.
Les troupes présentes ici à Mostaganem sont favorables à ce que nous faisons. Nous voulons revenir à l'idée originale du théâtre amateur en ouvrant les portes à tout le monde, sans exclusion», a-t-il soutenu.
En soirée, la scène ouverte du théâtre El Moudja, livrée aux airs marins, a abrité le premier spectacle en compétition catégorie B, Mohand ou Chaavane de la troupe Ibturen de Tizi Ouzou. La pièce, mise en scène par Djamel Belounis, est construite d'après l'adaptation de Mohand Ou Yahia (Mohya) du texte de l'écrivain chinois Lu Xun,Le ressuscité. Très critique à l'égard de la société chinoise du début du XXe siècle, Lu Xun s'est inspiré des contes antiques pour interroger le présent, remuer les eaux dormantes et ouvrir les voies du futur.
Il avait notamment publié des textes devenus célèbres tels que La fête du Solstice d'été, Tempête dans une tasse de thé et Le journal d'un fou... Mohya s'est intéressé au texte de Lu Xun pour sa valeur symbolique et pour sa teneur ironique vive.
Mohand Ou Chaavane trouve un jour un os, sollicite l'aide de Sidi Abdelkader El Djilani pour ressusciter l'homme à partir de l'os. Le jeune homme revient cinq siècles plus tard pour chercher un parapluie et une valise ! Un autre homme à l'allure rappelant Hitler s'interpose entre Mohand Ou Chaavane et le revenant d'outre-tombe.
La situation se complique alors. Un puits, un muret et un temple en pierres constituent la scénographie simple de la pièce, imaginée par Ferhat Messaoudi. Les pierres sont supposées marquer le territoire, autrement dit la Kabylie à une certaine époque.
Djamel Belounis s'est donné la liberté d'allonger le texte de Mohya, faisant perdre à la pièce une grande partie de sa valeur philosophique. Le jeu des comédiens amateurs a été au-dessous de la moyenne avec une gestuelle exagérée, des élévations de voix inexplicables et des déplacements sur scène sans intérêt. La musique n'a pas été d'une grande utilité artistique.
La pièce a donné lieu à un débat qui, pour les organisateurs, se veut un exercice de formation pour les troupes participantes. Il a été demandé aux présents de s'intéresser à la manière avec laquelle le texte est interprété, mis en scène, scénographié, mis en lumière...
Tous les spectacles en compétition (catégories A, B et C) sont suivis de débat à la maison de la culture et au théâtre El Moudja. Des ateliers de formation sont également prévus : actorat, expression corporelle, mise en scène et scénographie.


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