La rencontre qui a opposé le MO Béjaïa au CS Constantine a été riche en spectacle mais pauvre en but, le public béjaoui présent au stade et les amateurs de foot ont eu droit à de bonnes et moins bonnes surprises. Tout d'abord, le résultat de parité qui fait largement les affaires du CSC qui a grignoté un point sur six possibles après deux sorties d'affilée. La bande à Velud a dominé son adversaire en seconde période et s'est créé quatre occasions de scorer. L'autre fait marquant c'est cette solidité défensive retrouvée par les camarades d'Aksas qui ont stoppé toutes les attaques mobistes, notamment en première mi-temps. Une vingtaine de Sanafir seulement ont pu occuper sur les gradins de l'Unité maghrébine. D'après des témoignages, plusieurs supporters constantinois ont été obligés de rebrousser chemin, précisément à Souk El Tenine où ils ont subi la colère gratuite de quelques pseudo-fans mobistes qui ont attaqué violemment leur véhicule. Un comportement scandaleux et condamnable. Mais le match a été plus marqué par les deux grosses bourdes commises par l'arbitre central Amalou, qui songe à quitter le paysage de l'arbitrage en décembre prochain, auteur de fautes de débutant. Le CSC tout comme le MOB ont entamé le match avec des maillots presque identiques, où il était difficile de distinguer les joueurs de l'une et l'autre équipe. Le CSC a joué avec sa deuxième tenue, mais celle-ci ressemblait trop à celle des Béjaouis. Heureusement, l'équipe locale avait dans son vestiaire une tenue blanche qu'elle a pu arborer après la pause-citron. L'autre faute d'appréciation est le penalty évident non sifflé en faveur de Voavy, qui a eu droit à un carton jaune gratuit au lieu d'une faute.