La solidité du CSC en ce début de championnat puise sa force à partir d'un groupe de joueurs qui ne sont plus à présenter et dont le réalisme actuel risque fort de s'avérer encore payant face à beaucoup de ténors. Au terme du choc qui a opposé avant-hier au stade Hamlaoui de Constantine, les Sanafir du CSC et les Hamraoua du MCO, le dernier mot est finalement revenu au club phare de la cité des Ponts (2-1). Pour cause, la ville si chère au Vieux Rocher peut se targuer de posséder un club visiblement bien armé pour jouer de nouveau les premiers rôles en Ligue 1 Mobilis et surtout occuper les premières loges, grâce notamment à des arguments qui ont déjà fait deux victimes. Pour preuve, dès l'entame du championnat professionnel de Ligue 1, le réalisme des capés de Hubert Velud, avait fini par avoir raison des Canaris de la JS Kabylie. Un duel constantinois-oranais au sommet qui s'est joué devant pas moins de 50.000 spectateurs, et qui a finalement tenu toutes ses promesses. Une rencontre qui opposait à distance deux techniciens français, rompus de longue date au football algérien, et à la tête de deux ténors qui ont fourni au très nombreux et fidèle public du stade Hamlaoui, une prestation de premier choix, marquée de surcroît par un suspense total, et des renversements de situations dignes des rencon-tres au sommet. Mais il était dit que le dernier mot allait finalement encore revenir aux coéquipiers de Yacine Bezzaz, au terme d'un match où tout s'est joué en faveur des Clubistes en seconde période de jeu, alors que les Sanafir et les Hamraoua avaient atteint la pause sur un score d'un but partout. Les Clubistes qui avaient ouvert la marque à l'approche de la 25ème minute, suite à un cafouillage, une balle qui allait permettre à Aksas de crucifier une première fois le portier visiteur Natéche. Mais cinq minutes avant la mi-temps, l'attaquant Zaâbia remettait les pendules à l'heure et réussit à inscrire son deuxième but, après celui qu'il avait réalisé contre l'ESS. Mais la détermination et la volonté d'aller de l'avant affichée par les camarades de Boulemdaïs et un Bezzaz des grands jours, ont fini par faire la différence au tableau d'affichage, à la 57ème minute, suite à un coup-franc, magistralement transformé par l'ex-attaquant international. La solidité du CS Constantine en ce début de championnat puise sa force à partir d'un groupe de joueurs qui ne sont plus à présenter et dont le réalisme actuel risque fort de s'avérer encore payant face à beaucoup de ténors. Il est vrai qu'en possédant dans son effectif des joueurs de la trempe de Bezzaz que le coach Cavalli a d'ailleurs plébiscité longuement après le match, ou bien des éléments comme le Malgache Voavy, Antar Boucherit, Boulemdaïs, Bencherifa, l'Ivoirien Koné qui vient d'être incorporé pour la première fois avec succès, en attendant aussi que Mourad Meghni soit fin prêt, le coach Velud est bien partie pour d'autres succés avec les Sanafir. Aujourd'hui, le CSC seul en tête du classement, sa prochaine sortie à Sétif, s'annonce comme un sérieux test à relever contre l'ESS. Un derby de l'Est que les Sanafir entendent bien remporter aux dépens du dernier champion sortant. Ligue des Champions d'Afrique Défaite et élimination du MCEE devant Al Merreikh Le MCE Eulma s'est incliné face à l'équipe soudanaise d'Al-Merrikh par 3 buts à 2 lors du match disputé avant-hier soir au stade Messaoud-Zougar comptant pour la 5e journée (Gr B) de la phase de poules de la Ligue des champions d'Afrique. Pourtant, le MCE Eulma a terminé la première mi-temps par un 2 à 0 grâce à Younès Kadri et Abdelmalek Abbès qui ont marqué respectivement à la 15e et la 25e minute. A la deuxième mi-temps, les Soudanais ont réussi à égaliser par un but marqué par Hadou Ala' (67e minute) et un second par Boubeker Bakari (70e minute). Ce dernier a assuré la victoire d'Al Merreikh par un troisième but marqué à la 88e minute du match.