La campagne de lutte contre la leishmaniose, menée depuis le 2 septembre dernier à Oran, a pris fin. Elle a concerné plusieurs localités dont Tafraoui et Arzew. Bien que la situation ne soit pas alarmante puisque 3 cas seulement de leishmaniose ont été signalés l'an dernier, la DSP a préféré prévenir en procédant à la désinfection des foyers situés dans les localités marquées par la prolifération des insectes, conformément aux instructions du ministère de la Santé qui a mis en place un plan de lutte contre la leishmaniose, avec l'objectif de réduire de 50%, l'incidence nationale de cette maladie qui se présente sous deux formes : la cutané et la viscérale. Selon les médecins, la forme cutanée est transmise à l'homme par la piqûre d'un insecte vecteur, le phlébotome. Elle provoque une lésion ulcérée sous forme d'un bouton recouvert d'une croûte épaisse, siégeant le plus souvent dans les zones découvertes du corps, surtout le visage, et défigure les personnes atteintes. Même après un traitement, la cicatrice reste éternelle. Par ailleurs, des campagnes de sensibilisation ont été lancées à travers la radio El Bahia afin d'appeler les citoyens à coopérer avec les services de la DSP, chargés d'assurer l'opération de désinfection. Le manque d'hygiène, la prolifération des rats et des chiens errants sont aussi des vecteurs de transmission de la maladie. Sa prise en charge demeure urgente dans notre pays où plus de 30 000 cas ont été enregistrés l'an dernier.