Les partenaires immédiats du secteur du logement, notamment les promoteurs finissent, pour chaque projet, par créer des situations litigieuses avec les souscripteurs et ternissent dans leur irréversible course pour le lucre, l'image de l'Etat. Les 600 unités LPA (logement promotionnel aidé) font l'objet depuis presque deux longues années de chantage et d'arnaque de la part des entreprises chargées de mener à terme cette opération. Ce fut d'abord une tentative de bornage erroné et de piétinement du foncier, rectifiés par l'ex-directrice du logement, Mme Amiteche Ouahiba qui gérait le dossier d'une main de fer. Faute de pouvoir semer la confusion à des fins lucratives, certains entrepreneurs soulevèrent à l'époque le problème des bidonvilles, qui entravaient le lancement des travaux. Le POS 10 sera nettoyé à 80% et les familles relogées. Un autre écueil, certains parmi lesdits promoteurs vont élaguer, de leur propre chef, des listes officielles remises par la daïra conformément à de récents textes officiels régissant le formule LPA qui - doit-on le souligner – ne peut en aucun cas connaitre de changement. D'autres noms seront inclus de manière illégale. Encore une fois, la ténacité de l'ex-directrice et sa maitrise des rouages mettra fin à une vaine tentative de créer des listes de souscripteurs parallèles. Deux cas d'arnaques ont été également signalés, l'année dernière, quand un promoteur laissa libre cours à sa cupidité pour exiger un apport individuel d'un million de dinars au lieu des 560. 000 DA fixés par l'Etat. Des textes à l'appui, l'ex-directrice déclara : «C'est une pratique passible de peine d'emprisonnement et aucun promoteur n'a le droit d'apporter des changements dans les prix officiels». Une année après, un promoteur récidive de la même manière. L'entreprise « Athamnia » à l'index Des souscripteurs ont pris attache avec El Watan pour se plaindre de cette même pratique que tout le monde croyait révolue avec les nouvelles consignes, s'agissant de l'application rigoureuse des textes. «Le gérant de l'entreprise Athamnia nous a convoqués par téléphone pour nous signifier que l'apport individuel de tout souscripteur est de l'ordre d'un million de dinars, payable dans les meilleurs délais sous peine de lui refuser le droit à ce logement», a déclaré, dépité, Y.Saad, un quinquagénaire. L'entreprise en question compte, selon les autres contestataires, «réaliser des surprofits et amortir ses dépenses personnelles au détriment des bourses de ces fonctionnaires moyens», selon leurs déclarations. A rappeler que cette même entreprise avait imputé la responsabilité des retards constatés dans le lancement des travaux sur le fait d'avoir été affecté à un site où existait encore une poche de constructions illicites, acculant, du coup, les services de sécurité, ceux de l'APC et de la wilaya. Dans les coulisses, l'on soufflait à l'époque que l'objectif de ses atermoiements était autre. Les contestataires envisagent un sit-in devant le siège de la wilaya dans les prochains jours. Sans siège officiel et sans téléphone fixe, nous avons vainement tenté de contacter l'entrepreneur en question au mobile.