«Nous attendons depuis longtemps, certains d'entre nous qui occupent des logements de fonction vont être expulsés, d'autres vivent dans des conditions très précaires, nous avons versé la 1ère tranche (50 millions de cts) en 2014 et le projet n'a même pas été lancé», se plaignent les protestataires. Ils étaient une trentaine de souscripteurs au programme LPA (logement participatif aidé) d'Arzew à s'être «rencontrés», hier (mardi) matin, près du siège de la daïra. Voyant que le projet des 380 LPA auquel ils ont souscrit, tardait à voir le jour, ces souscripteurs sont montés au créneau en décidant de se regrouper devant la daïra pour faire bouger les choses. Auparavant, selon eux, des correspondances ont été adressées aux services concernés et aux autorités dont une au wali en mai 2015. «Nous attendons depuis longtemps, certains d'entre nous qui occupent des logements de fonction vont être expulsés, d'autres vivent dans des conditions très précaires, nous avons versé la 1ère tranche (50 millions de cts) en 2014 et le projet n'a même pas été lancé», expliquent les protestataires. «Dans d'autres communes comme Gdyel et Tlélat, les mêmes projets LPA ont été lancés et presque achevés alors qu'ils ont été programmés après le nôtre», ajoutent-ils en rappelant qu'ils ont déposé leur dossiers en 2011, et que, pour le versement de la 1ère tranche, on leur accordé un délai d'un mois seulement. Finalement ce qui devait être un sit-in de protestation auquel aurait pu participer un plus grand nombre de souscripteurs, a été désamorcé la veille. En effet, on a appris que, le lundi en fin d'après midi, une vingtaine de souscripteurs ont été conviés à une réunion au niveau de la daïra. «Il y avait le chef de la daïra d'Arzew, le directeur de l'agence foncière (en charge de ce programme), le directeur du logement et le P/APC d'Arzew», relèvent ceux qui ont assisté à cette réunion. «Ils nous ont promis que le projet sera lancé en novembre prochain».