Les occupants des logements de fonction du lycée Ahmed El Houcine, sis à Bordj El Kiffan, ne savent plus à quel saint se vouer. Les logements qu'ils occupaient avant qu'ils n'y soient délogés se trouvent dans un piteux état. La proximité avec la mer qui n'est qu'à 30 m y est pour beaucoup. Ainsi, des craquelures sont, attestent-ils, visibles dans les logements. Cette situation a poussé la direction du lycée, à en croire les résidants, à envoyer plusieurs correspondances aux services concernés, mais sans un écho favorable de leur part. Selon ces mêmes personnes, l'état des logements a empiré avec le séisme du 21 mai 2003. Les services du CTC, insistent-ils, ont fait d'ailleurs état de la vétusté de l'immeuble qu'ils ont classé dans la catégorie rouge. A la suite du sinistre, les fonctionnaires ont été relogés dans des chalets. Mais quelle ne fut leur surprise quand les services de la daïra les ont informés qu'il retourneront dans ces mêmes logements de fonction, lesquels seront retapés. Les bureaux d'études et les entrepreneurs sont de mèche et ne font pas cas de la vie des occupants. Les services concernés, alertés par le CTC, sont dans l'obligation d'intervenir, concluent-ils.