Sadek Attia nous a quittés. Décédé mercredi soir à l'hôpital de Bordj Menaiel, quelques heures après le grave accident de circulation dont il a été victime à Zemmouri, il a été enterré, jeudi, au cimetière de Garidi à Kouba. Des centaines de personnes l'ont accompagné à sa dernière demeure. Tout ce que compte le monde du football était là, sans oublier des ministres, sénateurs, présidents d'APC, directeurs d'entreprises ainsi que des visages connus du football national. Le regretté Sadek Attia était un homme très apprécié pour ses qualités humaines. Ce père de quatre enfants était toujours disponible pour aider ceux qui étaient dans le besoin. Ses collaborateurs qui l'ont accompagné dans sa carrière professionnelle ne tarissent pas d'éloges sur lui, « il était nickel », soulignent-ils. Le football, plus particulièrement l'OM Ruisseau, dont il était président, a perdu un grand serviteur. Il était un grand dirigeant. En quelques années de présidence, il a fait de l'OMR un (bon) exemple en matière de gestion. C'est sous sa direction que ce club algérois a concrétisé le rêve de générations d'Olympiens, c'est-à-dire le faire accéder et le pérenniser en D I. Il a réalisé ce pari. C'est à cet homme que ses proches, amis, collègues et anonymes ont rendu un dernier hommage jeudi à Kouba. C'était un homme dévoué dans toutes les missions professionnelles qui lui étaient confiées pendant sa longue et brillante carrière de commis de l'Etat. La fin, sur ce plan, n'a pas été belle. Il a mal vécu cet épisode et tout ce qui a suivi. Il est parti avec ce chagrin. Entre autres, il lui était reproché de « s'occuper trop de l'OM Ruisseau ». Son entourage professionnel ne pense pas la même chose. Bien au contraire. Adieu Sadek Attia. Repose en paix.