Les déboires des souscripteurs des 600 unités lpa (logement promotionnel aidé) sont loin de trouver satisfaction auprès des promoteurs qui redoublent de voracité et ne lésinent pas sur les moyens pour plumer leurs clients. la mode, ces derniers jours, est à deux nouveaux subterfuges. Celui d'une supposée taxe du terrain, estimée sommairement et sans référence légale à 60 000 da et à une demande de 500 000 da que tout souscripteur doit impérativement verser en guise de garantie en contrepartie d'un bien qui n'est pas encore acquis. une source proche du ministère du logement affirme que les entrepreneurs n'ont droit à aucune perception légale sans délivrance de vsp (vente sur plan) aux souscripteurs, sous peine de parler arnaque. M. Rafik nous fait part dans ces propos, de ses déboires : «notre promoteur qui accuse à tort les représentants de l'administration publique de menteurs pour avoir fait circuler, selon lui, la rumeur d'un logement lpa à 560.000 da, m'a menacé de retrait de mon dossier des listes dans le cas où je mets du retard dans le versement des 500.000 da qu'il a exigé (….) il a affirmé solennellement qu'il ne reconnait ni l'autorité du chef de daïra, ni celle de la direction du logement ni encore celle du wali». Un autre entrepreneur a trouvé une idée, on ne peu moins agressive, pour demander la même somme d'argent. «il nous a rassuré de certaines démarches qu'il aurait entamées auprès du fnpos (fonds national de péréquation des œuvres sociales) pour nous rembourser les 500.000 da que nous devons au préalable les verser en son nom et sans aucun reçu ou gage de garantie», a ajouté chafik m., un enseignant inscrit dans la liste des potentiels bénéficiaires de cette formule. il est publiquement reconnu que les aides accordées dans le cadre des activités du fnpos ne sont soumises à aucun intermédiaire. chose qui implique ces entrepreneurs dans un énième délit passible de peine d'emprisonnement.