Pour une meilleure protection du consommateur, notamment au cours du mois sacré du ramadhan, la direction du commerce et des prix renforce les moyens de lutte contre les spéculateurs et les malhonnêtes commerçants qui voient en l'occasion un moyen idoine de s'enrichir. Pour une meilleure protection du consommateur, notamment au cours du mois sacré du ramadhan, la direction du commerce et des prix renforce les moyens de lutte contre les spéculateurs et les malhonnêtes commerçants qui voient en l'occasion un moyen idoine de s'enrichir. Ainsi, pas moins de sept brigades de contrôle sont mobilisées pour mettre un frein aux mauvaises pratiques commerciales qui, non seulement se multiplient au cours du mois sacré, mais portent un sérieux coup aux honnêtes commerçants. Les brigades interviendront au niveau des grands chefs-lieux de daïra comme Aïn Fakroun (22), Aïn M'lila (2), Aïn Béïda (1) et Oum El Bouaghi (2). Deux brigades itinérantes contrôleront l'ensemble des autres communes, telles Sigus, Aïn Kercha, Meskiana et Dhaâ. Il en est de même pour le contrôle de la qualité puisqu'il est question de mobiliser 10 brigades, dont 4 installées au chef-lieu de wilaya. Par ailleurs, un numéro vert est mis à la disposition des consommateurs, ce qui permettra au citoyen de relever les carences et de les dénoncer en temps opportun. Toutefois, et bien que ce soit le ramadhan, les produits de large consommation sont disponibles dans tous les commerces. Autrement dit, le phénomène de la spéculation ne semble pas s'imposer, comme il l'a fait il y a quelques années. est-ce le fait de la rencontre de sensibilisation à laquelle ont été associés les commerçants ou est-ce la disponibilité des produits qui a fait que la spéculation recule ? En tout état de cause, en se référant à un petit sondage, on remarque une stabilité des prix, ce qui est en soi rassurant. Enfin, signalons que les P/APC ont été destinataires d'une note émanant du wali qui interdit l'octroi d'autorisation pour certains commerces occasionnels, tels ceux de z'labia. De même, rappelons que durant le mois de jeûne, des brigades mixtes (commerces et services vétérinaires) veilleront à neutraliser ou, du moins, à réduire la pratique et la vente de viande non contrôlée et donc non estampillée. En effet, l'abattage clandestin trouve son terrain de prédilection au cours du mois sacré, d'autant qu'il propose la viande à des prix défiant toute concurrence.