Dans le cadre du recensement du vieux bâti, une commission composée des directeurs des secteurs urbains, des services de la daïra, de la wilaya, du CTC et des agents de l'OPGI est depuis, quelques jours, à pied d'œuvre afin de s'enquérir du nombre exact des bâtisses en ruine et surtout vérifier les données avancées dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. Cette opération vient en application des directives du wali d'Oran lesquelles visent à cerner de manière définitive la problématique du vieux bâti. Les membres de la commission dont des agents du centre du contrôle technique devront donc se prononcer sur l'état de plusieurs immeubles, ce qui permettra d'actualiser la banque de données quant aux occupants des lieux. Il s‘agit donc de procéder à des opérations de classification des bâtisses en fonction de leur état de vétusté. Les familles seront à leur tour recensées conformément à la réglementation en vigueur. Toutes les données collectées seront donc passées au peigne fin. Un premier recensement entamé, il y a plus de cinq ans, a permis de classer 679 immeubles dans la catégorie «orange» et nécessitant, de ce fait, d'importants travaux de réhabilitation pour permettre de sécuriser les occupants alors que 254 immeubles ont été classés «rouge», donc menaçant ruine et nécessitant l'évacuation de ses occupants. Ce recensement intervient dans le sillage des grandes opérations de relogement des familles détentrices de décisions de pré affectations. Rappelons qu'une commission nationale de prise en charge du vieux bâti a été installée en 2012 par le ministère de l'Habitat. Un montant de 2,5 milliards DA a été consacré pour la ville d'Oran pour la réhabilitation de certains immeubles datant de l'époque coloniale.