Ils sont venus essentiellement de France. Ils sont jeunes et ont des origines algériennes pour la plupart. Toute une équipe qui constitue la start-up «Founder family» que l'université de Béjaïa a contactée pour participer à la célébration de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat. Ils sont venus avec le concept des «Webdays» (Les journées du web), qui englobent plusieurs activités en rapport avec la grande Toile. Des jeunes sont formés gratuitement à la création d'entreprises numérique et digitale et des ateliers sont créés, dont ceux qui prennent en charge le coaching de jeunes porteurs de projets dans le domaine. Quels genres de formations numériques ? Farid Arab, président de la Founder family, éclaire notre lanterne : «Dans la Gamecamp, par exemple, on apprend à des enfants de 8 à 13 ans à coder, avec des algorithmes. On leur montre des jeux pour avoir des reflexes qui donneront à la fin des codeurs. Ils apprennent à construire des jeux-vidéos. C'est devenu aujourd'hui la première industrie culturelle au monde. Dans le Pocket-film, un producteur de film apprend aux jeunes comment faire des courts métrages avec un téléphone portable». Les «Webdays» est un concept à licence algérienne. La première édition, selon Farid Arab, fondateur de ce concept, a eu lieu en avril 2011 à Alger avant de s'exporter vers d'autres pays. «Cet événement est sous l'égide de la Semaine mondiale de l'entrepreneuriat. Des ateliers se passent dans le pays et l'événement phare se passe à Béjaïa», ajoute-t-il.
